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De l'envie à la réalité

Site internet à vendre : tout ce que vous devez savoir pour réussir
Site internet Ă  vendre
Table des matiĂšres

A quel prix acheter ou vendre un site internet ?

Vous ĂȘtes ici soit parce que vous avez un site internet Ă  vendre, soit parce que vous cherchez Ă  acheter un site de e-commerce afin de rapidement dĂ©marrer une nouvelle activitĂ©.

Vous avez donc besoin de savoir à quel prix acheter ou vendre ce site internet et les précautions à prendre pour que ça se passe bien.

Je vous explique tout cela dans cet article : vous ĂȘtes donc au bon endroit 🙂

Avant tout, laissez-moi vous rappeler qu’acheter un site internet qui rĂ©alisait dĂ©jĂ  un certain chiffre d’affaires c’est exactement comme acheter une entreprise.

On va voir ensemble la mĂ©thode pas Ă  pas pour RÉUSSIR cet achat / reprise de site internet.

En revanche un site internet Ă  vendre oĂč il n’y a qu’un design et du contenu Ă©ditorial sans rĂ©el rĂ©fĂ©rencement ni vente c’est comme acheter un outil de communication brute.

Il va falloir savoir s’en servir et faire en sorte de ne pas communiquer dans le dĂ©sert ! Ce type de site internet Ă  vendre ne devrait pas valoir trĂšs cher : il peut juste vous faire gagner un peu de temps mais il ne vous garantit rien en matiĂšre de rĂ©sultat car tout reste Ă  faire pour obtenir du chiffre d’affaires !

 

Alors combien payer ce type de site internet ?

Pour y rĂ©pondre, il faut regarder combien cela vous coĂ»terait de vous en passer.. Si vous faites tout votre site tout seul mais que vous passez 3 mois pour avoir une version propre de dĂ©marrage ( en partant du principe que vous n’y connaissez rien au dĂ©part), cela vaut donc 3 mois de votre temps au maximum. Si vous dĂ©cidez de faire crĂ©er ce site internet de toute piĂšce, combien cela vous coĂ»terait ? Entre 500 et 2500 euros pour un site simple comme on Ă©voque. Si vous sous-traitez Ă  des free-lances pas cher ( du genre qu’on trouve sur upwork, hopwork…), vous arriverez peut ĂȘtre Ă  descendre la facture Ă  250 euros avec le site et un peu de contenu pour dĂ©marrer… Si vous ĂȘtes capable de dialoguer avec une Ă©quipe technique !!! Je sais par expĂ©rience que faire l’assistance Ă  maĂźtrise d’ouvrage nĂ©cessite une bonne connaissance Ă  la fois technique et marketing.

Le juste prix se situe donc entre 250 et 2500 euros suivant la qualitĂ© du site internet Ă  vendre et qui vous ĂȘtes, vos besoins, etc.

Mon avis : J’ai toujours prĂ©fĂ©rĂ© le sur mesure 
 Acheter un site internet qui comprend juste un design et quelques pages c’est essayer de croire que du coup on va pouvoir monter sa boĂźte et devenir riche en 5 minutes


Pourtant on en est loin ! Il reste juste Ă  :

  • Trouver une cible clientĂšle
  • Identifier les mots clĂ©s sur lesquels il serait bien de travailler
  • CrĂ©er du contenu Ă©ditorial pour ĂȘtre rĂ©fĂ©rencĂ© sur ces mots clĂ©s
  • Construire une offre de produit / service 
 Qui marche !
  • Identifier le bon business model
  • CrĂ©er le funnel de vente
  • CrĂ©er tous les outils marketing liĂ©s ( page de vente, descriptif, bouton, infos 
)
  • Tester chaque outil pour amĂ©liorer son retour sur investissement
  • Mettre en place les moyens de paiement, gestion des clients, stocks et livraison
  • Etc.

Rappelez-vous qu’un site sans travail de rĂ©fĂ©rencement ne sert absolument Ă  rien. Vous serez invisible !

Bon du coup un site internet Ă  vendre qui a dĂ©jĂ  fait ses preuves cela vaut bien plus le coup. C’est plus cher, ça rapporte plus mais c’est aussi plus risquĂ©.

  • Mais comment ne pas se planter ?
  • Qu’est-ce qu’il faut analyser ?

Le monde de l’Internet Ă  ceci de particulier que tout va plus vite: on dit qu’un trimestre du web c’est un an hors web.

 

Ce que vous ne devez pas faire

Sur le web, il y a aussi n’importe quoi ! la preuve : certains sites proposent d’Ă©valuer la valeur d’un site internet en rentrant simplement son URL. C’est absolument n’importe quoi !

Je cite (pour rigoler et se dĂ©tendre) quelques outils (sans intĂ©rĂȘt on est OK) :

  • http://www.stimator.com/
  • http://u2ws.com/
  • http://sitevaluecheck.com/

La bonne méthode

Comme une reprise d’entreprise classique, on va Ă©plucher un certains nombre d’aspects. Voici les questions clĂ©s, je les reprends juste en dessous en dĂ©tail avec un exemple :

  • Quels sont les concurrents en place ? Est-ce que le site a une position concurrentielle ?
  • Est-ce que le site continuera Ă  faire des ventes si le gĂ©rant change ? ( site tres intuiti personnae ou pas )
  • Est-ce que le site est rentable ?
  • Est-ce que le site est robuste et Ă©volutif ? ( c’est comme quand on achĂšte une voiture ou qu’on la vend, on montre son dernier contrĂŽle technique !)
  • Est-ce que le site est dĂ©jĂ  bien rĂ©fĂ©rencĂ© ?
  • Est-ce que le site prĂ©sente les bons prĂ©-requis techniques pour ĂȘtre optimisĂ© en rĂ©fĂ©rencement naturel SEO desktop et mobile ?
  • Est-ce que les fournisseurs sont solides et adĂ©quats ?
  • Est-ce qu’on peut amĂ©liorer la distribution ?
  • Est-ce que certains salariĂ©s possĂšdent un savoir faire ou des connaissances non transmissibles ?
  • Comment Ă©valuer le prix du site internet Ă  vendre ?
  • Quels sont les points de nĂ©gociation pour les 2 parties ? Clause de non concurrence au moins 3 ans, clause sur le rĂ©sultat, compte pipeau

Maintenant répondons à chaque question en détail :

Quels sont les concurrents en place ? Le site a une position concurrentielle ?

Pour cela il suffit par exemple de chercher sur Google un produit du mĂȘme type.

Prenons l’exemple de Jacques qui Ă©tudie un site de vente de produits made in Palestine.

Si on tape sur Google “KEFFIEH”

On voit les principaux sites sortants en référencement naturel SEO :


Le site qu’envisage d’acheter Jacques n’est pas dedans. Je ne l’ai pas trouvĂ© dans le TOP 50 des rĂ©sultats de rĂ©fĂ©rencement naturel pour la France.

Et il n’y aucune annonce sur le cĂŽtĂ© ou en haut ( zone en jaune lĂ©ger) : il n’y a donc aucun rĂ©fĂ©rencement payant. On peut donc en conclure que la densitĂ© concurrentielle est faible…. ou que j’ai mal cherchĂ© !!!!

Je rĂ©flĂ©chis et j’affine ma recherche avec “KEFFIEH palestinien”. C’est mieux !

KEFFIEH palestinien
Et il y a des concurrents Ă  Ă©tudier 😉 On va pouvoir ensuite Ă©tudier ses concurrents un Ă  un pour mieux connaĂźtre son secteur. Mais toujours pas de trace de l’entreprise que Jacques veut acheter. Un trĂšs mauvais point sur son rĂ©fĂ©rencement. Ce serait utile de faire le test avec un gros Ă©chantillon des produits de la boutique en question et ainsi comprendre comment cette sociĂ©tĂ© fait son chiffre d’affaires : car si le rĂ©fĂ©rencement naturel est mauvais, qu’il n’y a pas de rĂ©fĂ©rencement payant, que le site ne publie pas sur des places de marché  il reste la commercialisation via emailing massif, les rĂ©seaux sociaux, des Ă©vĂ©nements “In RĂ©el life”…

Pourtant cela vaudrait le coup de travailler ce référencement naturel car il y a un petit potentiel de client qui recherche cela, cf. ci-dessous recherche en France uniquement. (Outil google Adwords, recherche de mot de clé)

kef adword
Ces articles là peuvent vous intéresser à ce propos :
Etude de concurrence
Analyse concurrentielle : le guide !

Est-ce que le site continuera à faire des ventes si le gérant change ?

Tous les sites qui sont tres intuiti personnae, comme un blog peut l’ĂȘtre ou n’importe quel site qui met en avant une personnalitĂ© comme caution, ne valent plus grand chose quand la personnalitĂ© se retire.

Mieux vaut alors envisager un budget pour rĂ©munĂ©rer cette personne afin qu’elle reste caution sur le site. C’est comme quand un joueur de foot prĂȘte son nom de marque Ă  une entreprise, on fait un contrat pour s’assurer l’utilisation du droit d’image de la personne et on la rĂ©munĂšre aussi pour ces diffĂ©rentes actions ( vidĂ©o, etc.)

Est-ce que le site est rentable ?

Bien comme n’importe quel achat d’entreprise on va rĂ©cupĂ©rer les 3 derniers bilans comptables. Jacques les as eu ! Chouette !

Si vous ne savez pas du tout lire des comptes, il est tant de vous y mettre.

Allez par ici :
Lire bilan

On va chercher à identifier ce que rapporte cette entreprise au cédant.

Le cĂ©dant et sa famille peuvent ĂȘtre rĂ©munĂ©rĂ©s de façon variĂ©e : sous forme de salaires, de primes, de rĂšglements de frais, de dividendes, d’honoraires de conseil, de loyers de SCI, de royalties, de commissions commerciales, de licences, etc. Ces charges peuvent ĂȘtre “de marchĂ©” c’est Ă  dire conformes aux pratiques courantes et prix observĂ©s pour des responsabilitĂ©s similaires ou des prestations comparables, ou ĂȘtre au contraire “hors normes”.

A ce stade, peu importe si c’est hors norme ou pas : additionnons ce qui est cessible (on exclue les loyers de SCI si on n’envisage pas d’acheter les murs .. Les royalties et contrat de licences idem si c’est intuiti personnae) avec la capacitĂ© d’autofinancement de l’entreprise ( rĂ©sultat net aprĂšs impĂŽt + dotation aux amortissements et provisions).

On a ainsi un premier aperçu de ce qu’on peut en espĂ©rer Ă  terme.
Ici dans l’exemple de Jacques qui a rĂ©cupĂ©rĂ© les 2 derniers bilans de la sociĂ©tĂ© : le contrat de travail est au nom de son Ă©pouse.

En jaune j’ai entourĂ© le Chiffre d’affaires

En Rouge les chiffres clés : Résultat aprÚs impÎt, Dotation aux amortissement, Rémunération du personnel.
2014 2013
Donc en gros, faisons simple : l’entreprise dĂ©gage entre 35 000 et 40 000 euros par an. Le gĂ©rant essaie de prĂ©senter plus joliment ses comptes depuis qu’il sait qu’il va essayer de vendre en versant moins de salaire et en laissant plus de rĂ©sultat dans l’entreprise, rĂ©sultat qui va venir gonfler l’actif du bilan.

C’est intĂ©ressant de comparer avec des entreprises similaires. On a 2 ou 3 autres entreprises avec lesquels on pourraient comparer.

J’ai pris la premiĂšre entreprise rĂ©fĂ©rencĂ©e sur l’expression cherchĂ©e et comme je n’ai pas achetĂ© ses comptes sur societe.com, j’ai extrait les informations disponibles gratuitement.
Soli
Le chiffre d’affaires est plus faible mais la progression depuis 2012 est fulgurante. Cela peut expliquer que l’entreprise Ă©tudiĂ©e perde du CA et du terrain : l’entreprise Ă©tudiĂ©e par Jacques n’a pas un bon rĂ©fĂ©rencement. Les concurrents eux travaillent lĂ -dessus.

On ne connait pas le montant des rĂ©munĂ©rations sans achat des piĂšces comptables donc pour l’instant je ne peux pas aller plus loin en rĂ©flexion.
Si une sociĂ©tĂ© rapporte 40 000 euros par an maximum, combien ĂȘtes-vous prĂȘt Ă  mettre dedans ?

Et la taille et la qualité de sa base de client ?

Il faut faire un audit lĂ -dessus :

  • en volume : combien d’adresses mail, de comptes clients complet avec toutes coordonnĂ©es, ..
  • en valeur : des adresses emails de plus de 18 mois sans achat cela ne vaut plus grand chose.

On peut faire des comparatifs avec le coĂ»t d’acquisition d’un lead sur le web : si par exemple avec une publicitĂ© Adwords Ă  2 euros le clic on gĂ©nĂšre 10 clics et 1 inscription : le coĂ»t d’acquisition du contact qualifiĂ© est de 20 euros. ( pour simplifier car il y a des coĂ»ts fixes comme la crĂ©ation de campagne
)

Quand on s’interroge sur la reprise, il est bon aussi de procĂ©der Ă  une vĂ©rification des plus gros comptes clients de l’annĂ©e derniĂšre afin de s’assurer qu’aucun gros client ne serait liĂ© au gĂ©rant (par exemple un client est une entreprise dont le gĂ©rant a des parts sociales) : ce type de transaction doit ĂȘtre prĂ©cisĂ© dans le procĂšs verbal annuel de la sociĂ©tĂ© dans les conventions rĂ©glementĂ©es. Mais dans le doute, vĂ©rifier afin de s’assurer que le CA n’est pas gonflĂ© artificiellement, pratique courante avant de revendre


Est-ce que le site est robuste et Ă©volutif ?

C’est comme quand on achĂšte une voiture ou qu’on la vend, on montre son dernier contrĂŽle technique !

Sur un site marchand, il faut déjà identifier le CMS : PrestaShop, Magento, un autre ?

Vous avez besoin d’un systĂšme robuste aussi vous devez vous assurer :

  • de la version actuelle du CMS. Ça devrait ĂȘtre la derniĂšre ou l’avant derniĂšre car sinon cela veut dire que les mises Ă  jour ont Ă©tĂ© bloquĂ©es. Cela doit vous mettre la puce Ă  l’oreille car on peut dĂ©cider de ne pas mettre Ă  jour un systĂšme si on a fait des dĂ©veloppements spĂ©cifiques qui ne marcheraient pas avec la mise Ă  jour : c’est absolument terrible ! Il faut chiffrer le coĂ»t du second dĂ©veloppement pour se mettre Ă  jour. OĂč cela peut pointer du doigt le recours Ă  des plugins non mis Ă  jour, ce qui n’est guĂšre mieux mais moins coĂ»teux : il faudra trouver une solution alternative. Enfin cela peut ĂȘtre tout simplement la preuve que le site n’Ă©tait pas maintenu techniquement et ça c’est comme ne pas entretenir une voiture, ce n’est pas bon.
  • Dans cette section il faut aussi s’assurer que le site est responsive : aujourd’hui le nombre de visites sur tablette et mobile explose. Ce n’est plus un atout d’ĂȘtre responsive, c’est obligatoire… Comme les ceintures de sĂ©curitĂ© !
  • Le site ne devrait pas non plus comporter de flash : c’est obsolĂšte, illisible sur iOS mobile

  • Vous devriez vĂ©rifier que l’affichage est propre sur les principales configurations possibles avec un outil comme https://screenshotmachine.com

Est-ce que le site est déjà bien référencé ?

Si le site est marchand et professionnel, vous devriez pouvoir demander Ă  son cĂ©dant de vous transmettre son rapport de positionnement qui comprend les mots clĂ©s sur lesquels il travaille et sa position sur Google d’hier, de la semaine et du mois.

Vous pourriez aussi vous-mĂȘme paramĂ©trer un compte sur proranktracker pour obtenir ces rĂ©ponses. Vous devriez trouver les mots clĂ©s en fonction des produits vendus et sujet de capture.
Vous pourrez ainsi mesurer aussi la taille du secteur : si la société est numéro 1 sur une expression clé avec 10 recherches par mois, ça ne vous mÚnera pas trÚs loin.

On peut aussi tout à fait demander au cédant une copie de son Google Analytics ou mieux un accÚs de quelques jours pour identifier les pages fortes, les sources de trafic et les évolutions / saisonnalités.
Si le cĂ©dant ne possĂšde ni Google Analytics ni rapport de positionnement : soit il vous baratine 
 Soit il naviguait Ă  l’aveugle et il y a une belle marge de progression ! À mesurer aussi selon la concurrence.

Si le compte Google Analytics comporte des spams Ghost comme expliquĂ© ici par Carlos, c’est que votre cĂ©dant travaille Ă  l’aveugle aussi.

Bon vous l’avez compris : on doit mesurer le trafic existant sur ce site internet et connaitre si possible le taux d’optin : combien de nouveaux visiteurs laissent leur adresse email sur le site ( pour profiter d’un cadeau, d’une remise
). Si la stratĂ©gie optin n’existe mĂȘme pas, on est loin d’une belle boutique
 Si elle existe et fait moins de 2% d’optin, il y a du boulot !!!

Est-ce que le site a les prĂ©requis techniques pour ĂȘtre optimisĂ© en SEO ?

Il s’agit de s’assurer que le site ne comporte pas trop d’erreurs techniques, de maladresses de construction qui rendrait son dĂ©collage en rĂ©fĂ©rencement naturel trop difficile.

Un bon outil pour mesurer gratuitement est fourni par Ranking Metrics ici. Si vous achetez le site, vous saurez ce qu’il vous reste Ă  travailler pour bien rĂ©fĂ©rencer le site.

Est-ce que les fournisseurs sont solides et adéquats ?

Comme dans n’importe quelle entreprise, l’Ă©tude des fournisseurs est importante :

  • Quels contrats y a t il de signer ?
  • Y a t il de engagements de durĂ©e, de volume ?
  • Quel est le dĂ©lai de paiement ?
  • Est-ce qu’il y a des produits en drop-shipping ? Est ce qu’on pourrait faire cela ?
  • Quelle nĂ©gociation y a t il eu au dĂ©part ?
  • Quels sont les autres fournisseurs possibles ?
  • Le cĂ©dant a t il testĂ© les autres ? Quelles conclusions ? Quelle marge de progression ?

Est-ce qu’on peut amĂ©liorer la distribution ?

Ici la question classique est de demander tous les sites et autres dispositifs rĂ©fĂ©rençant notre offre de produit ? Il va bien falloir entretenir ce lien donc la liste doit exister ou ĂȘtre crĂ©Ă©.

Vous pouvez aussi identifier la liste de tous les sites pointant sur le site avec un outil comme Majesticseo. Vous sortez la liste des BACKLINKS et vous analysez cela. Est ce de bons BACKLINKS ? ( site en rapport, mĂȘme langue 
) ou du mauvais liens entrants qui pourraient vous pĂ©naliser avec l’algorithme de Google. Les pratiques limites de Black HAT SEO sont Ă  proscrire : cela vous retombera dessus Ă  un moment ou Ă  un autre.

Exemple :

  • GĂ©nĂ©rer automatiquement des liens
  • Mettre en place des “redirections trompeuses”
  • Le cloaking : tromper Google en dissimulant du contenu
  • Utiliser le contenu dupliquĂ© pour du Negative SEO
  • Les multiples liens “sans cohĂ©rence”
  • Les “pages satellite”, dĂ©jĂ  condamnĂ©es par la loi
  • Spammer les commentaires et forums de liens
  • Acheter des backlinks dofollow
  • Hotlink, voler des images pour doper son SEO ?
  • Et la liste est longue…

Enfin est-ce que le site est paramétré pour publier ses produits sur des places de marché comme Amazon ou autre ? Sinon pourquoi ?
Peut ĂȘtre ces produits ne sont pas autorisĂ© sur ce genre de place de marchĂ© ?

Est-ce que la réponse du cédant est satisfaisante ?

Un site PrestaShop ou Magento peut faciliter exporter son catalogue sur ces places de marchĂ©. Si le marchĂ© est atomisĂ© : pleins de petits acteurs, mieux vaut le faire car de toute façon, mĂȘme si cette pratique peut ĂȘtre nĂ©faste pour votre rĂ©fĂ©rencement naturel ( crĂ©ation de contenu dupliquĂ© sauf Ă  rĂ©Ă©crire chaque descriptif), vous n’allez pas rĂ©ussir Ă  vous placer dans le TOP 10 de GOOGLE. Si  au contraire vous ĂȘtes dominant c’est contre productif. Fuyez.

Ici le site Ă©tudiĂ© n’est pas dans le TOP 10 et je ne le vois pas sur Amazon. Peut-ĂȘtre sur une autre place de marchĂ© ?

Est-ce que certains salariés possÚdent un savoir faire non transmissibles ?

MĂȘme pour un site internet si l’entreprise n’est pas bien structurĂ©e avec une base de connaissance Ă©crite et partagĂ©e, on peut ĂȘtre confrontĂ©e au problĂšme. Demandez s’il y a un livre de procĂ©dure ou un wiki dans l’entreprise est une bonne chose.

 

Comment Ă©valuer le prix du site internet Ă  vendre ?

C’est Ă©videmment le point le plus difficile
 Comme le rappelle l’APCE,
” L’enjeu du prix est important pour les deux acteurs :
– le cĂ©dant souhaite tirer le meilleur parti de son travail passĂ© et la vente de son affaire peut constituer une part significative dans son dĂ©part Ă  la retraite,
– le repreneur a, quant Ă  lui, le souci de prĂ©server ses moyens financiers pour la sauvegarde et le dĂ©veloppement futur de l’entreprise qu’il veut reprendre.

Pourquoi est-il si difficile de fixer le prix ?

Parce que l’entreprise est un objet unique, dont une bonne partie de la valeur dĂ©pend de quelqu’un qui s’en va (le cĂ©dant) et de performances futures dont la rĂ©alisation n’est pas certaine.

L’Ă©valuation ne permet pas de fixer un prix mais plutĂŽt des ordres de grandeurs, des bases de discussion. Le vĂ©ritable prix d’une entreprise est celui auquel se conclut l’achat, c’est-Ă -dire :
– le prix acceptĂ© par le cĂ©dant,
– le prix qu’un repreneur est capable de financer sans pĂ©naliser la sĂ©curitĂ© future de l’entreprise.” (1)

Bien ceci Ă©tant dit, voici les mĂ©thodes d’Ă©valuation d’entreprises
Les mĂ©thodes en vigueur se rĂ©partissent principalement en trois familles, comportant chacune de nombreuses variantes :ïżŒ

Les mĂ©thodes dites “patrimoniales”

Elles visent Ă  Ă©valuer les actifs de l’entreprise (ce qu’elle possĂšde) et Ă  en soustraire la valeur de ses dettes pour obtenir l’actif net, appelĂ© encore situation nette.

Elles conduisent rarement Ă  une valeur Ă©conomique juste de l’entreprise. Si cette derniĂšre est en perte et sans projets, sa situation nette peut ĂȘtre optimiste, alors que si la rentabilitĂ© est Ă©levĂ©e, ou que des projets prometteurs sont en cours, cette mĂȘme Ă©valuation sera pessimiste.

Ces mĂ©thodes sont cependant utiles pour Ă©valuer la valeur de remplacement ou de liquidation de l’entreprise : si le repreneur voulait reconstituer cette entreprise et ses actifs (ses biens), combien cela coĂ»terait-il ?

Si le cĂ©dant voulait arrĂȘter son activitĂ© et vendre les Ă©lĂ©ments de l’actif “au dĂ©tail”, combien cela lui rapporterait-il ?

Exemple :
A partir du bilan fictif suivant nous allons calculer la valeur de la société.

ACTIF PASSIF
  Brut Montant net   Montant net
Immobilisations incorporelles
Frais d’Ă©tablissement
Immobilisations corporelles
Immobilisations financiĂšres
600 000 60 000
5 000
400 000
50 000
Capital
RĂ©serves
RĂ©sultats
Provisions réglementées
340 000
85 000
50 000
30 000
Stocks 150 000 120 000 Provisions pour charges 70 000
Clients 500 000 450 000 Dettes financiĂšres 50 000
Charges Ă  rĂ©partir   15 000 Dettes d’exploitation 480 000
Disponibilités   30 000 Dettes hors exploitation 25 000
 
Totaux   1 130 000   1 130 000

Comme élément complémentaire nous savons que la société a 25 000 euros de dividendes à verser

MĂ©thode de l’actif net comptable (ANC)

L’actif net comptable reprend le mĂȘme principe de calcul que l’ANCC, la seule diffĂ©rence Ă©tant qu’aucune correction sur les valeurs figurant au bilan n’est effectuĂ©.

Actif : 1 130 000 – 5 000 (frais d’Ă©tablissement) – 15 000 (charges Ă  rĂ©partir )
= 1 110 000
Dettes : 70 000 (provisions pour charges) + 50 000 (dettes financiĂšres) + 480 000 (dettes d’exploitation) + 25 000 (dettes hors exploitation) – 25 000 (dividendes Ă  verser)
= 600 000

L’actif net comptable est donc Ă©gal Ă  1 110 000 – 600 000 = 510 000 euros.

En cas d’arrĂȘt de l’activitĂ© de la sociĂ©tĂ©, c’est la somme qui resterait Ă  partager entre tous les actionnaires.

MĂ©thode des capitaux permanents

On ajoute les immobilisations + le BFR.
bilan 2014

Dans l’exemple de Jacques, cela donne avec la mĂ©thode ANC :

Actif = 263 000
Dettes = 195 000 ( Ă  noter que le compte courant de l’associĂ© est de 55 000 euros 
 ça commence Ă  faire beaucoup, demande explication)
L’actif net comptable est donc Ă©gal Ă  263 k € – 195 k € = 68 000 euros.

Avec la méthode des capitaux permanents on a :

Immobilisations : 33 000 €
BFR = Stocks + CrĂ©ances Clients – Dettes Fournisseurs – Dettes Fiscales et Sociales
ïżŒEt lĂ  je bloque !!!! Non on ne peut pas appliquer cette mĂ©thode ici car les stocks sont totalement surĂ©valuĂ©s !

Le concurrent examiné affiche moins de 5 000 euros de stock pour 100 000 euros de CA. On ne peut décemment pas prendre en compte les montants indiqués pour la société étudiée.
conc 2014
Je dĂ©cide d’appliquer une correction sur le stock et j’obtiens :
BFR = Stocks + CrĂ©ances Clients – Dettes Fournisseurs – Dettes Fiscales et Sociales
BFR = 10 000 + 84 000 ( lĂ  aussi ça bug, c’est la preuve qu’on ne fait pas de commerce sur le web mais autrement
) – 41 000 – 22 000 ( hypothĂšse car on n’a pas le dĂ©tail des autres dettes)
BFR = 31 000 euros
Soit Immobilisations + BFR = 64 000 euros
bilan 2014 CONC
On pourrait aussi raffiner en utilisant une correction avec ce qu’on appelle le Goodwill ( ou badwill) mais il faut aussi comprendre qu’on doit pouvoir arriver Ă  un consensus avec le cĂ©dant : plus la mĂ©thode est simple, mieux on s’en sort..

Les mĂ©thodes dites “de rendement”

Elles visent :
– Ă  estimer la capacitĂ© future de l’entreprise Ă  dĂ©gager des bĂ©nĂ©fices,
– puis Ă  en dĂ©duire sa valeur, en tenant compte du risque de non rĂ©alisation de ces bĂ©nĂ©fices.

Ces mĂ©thodes prĂ©sentent l’avantage d’ĂȘtre utilisables Ă  la fois par le cĂ©dant, en se basant sur l’historique qu’il peut projeter dans le futur, et par le repreneur, en se basant sur la rentabilitĂ© future espĂ©rĂ©e de l’entreprise. Les deux parties pourront ainsi mettre en regard l’Ă©valuation de l’entreprise (et donc le produit de sa vente ou les financements mobilisĂ©s pour l’acquĂ©rir) avec sa rentabilitĂ© prĂ©visionnelle.

Ces mĂ©thodes sont plus souvent utilisĂ©es dans les sociĂ©tĂ©s Ă  fort potentiel. Elles sont en tout cas plus difficile Ă  mettre en Ɠuvre. Je ne la recommande pas ici car : 

  • nous sommes sur le web : ça va trĂšs vite ! l’univers est trĂšs incertain
  • il faudrait dĂ©jĂ  avoir valider la robustesse du site pour pouvoir anticiper qu’on puisse encore avec du rendement Ă  N+3..

Les mĂ©thodes dites “comparatives” (barĂšmes)

Elles visent Ă  mettre en perspective l’entreprise avec d’autres, prĂ©sentant un profil le plus proche possible, et dont la valeur de transaction est connue. Ces mĂ©thodes sont particuliĂšrement adaptĂ©es Ă  des cessions de commerce pour lesquelles existe une cote officielle. Certains mĂ©tiers d’artisanat ou certains commerces disposent ainsi de statistiques utiles Ă  une approche “de marchĂ©” de la valeur de l’entreprise, rassemblĂ©es dans des barĂšmes.

Le plus connu, est celui Ă©ditĂ© dans le MĂ©mento pratique Evaluation (Editions Francis Lefebvre). Mais autant ĂȘtre clair sur le web, on n’a pas trop de rĂ©fĂ©rences et peu d’analyse.

On peut aussi dĂ©composer le CA du cĂ©dant en fonction des catĂ©gories de vente et ensuite appliquer le barĂšme de cession de fonds de commerce : cela peut donner une fourchette. .. et vu que tout laisse Ă  penser qu’une grosse partie du CA est fait hors web.

BarĂšme cession fonds de commerce

On peut aller sur des sites de mise en relation pour site internet à vendre pour faire quelques comparatifs intéressants.

Les sites de mise en relation pour site internet à vendre les plus connus  :

  • www.vente2site.fr
  • www.ebusiness-en-vente.com
  • site-en-vente.com

Le problĂšme : ce sont les prix demandĂ©s et pas les prix des transactions qu’on peut trouver !

Vous pouvez également voir de nombreux conseils sur le site OnlineAsset.com pour bien vendre son site ou investir dans des sites rentables.

 

Quels sont les points de négociation pour les 2 parties ?

Evidemment il y a des points importants et d’autres moins.

Acheter un site qui prĂ©sente une architecture impropre, un CMS obsolĂšte, du Flash et un rĂ©fĂ©rencement naturel nul : cela ne sert Ă  rien. ou presque ! Autant partir de zĂ©ro ! A moins qu’on pense qu’il vaut mieux ĂȘtre sĂ»r que personne d’autre n’achĂšte ce site et prenne de la place sur le marchĂ©.

En revanche si le site est propre mais souffre juste d’une absence de stratĂ©gie SEO, on peut encore travailler dessus : il faudra vous former Ă©videmment pour ne pas vous faire promener par des agences de rĂ©fĂ©rencement peu scrupuleuses.

On doit particuliÚrement veiller à faire une évaluation réaliste du stock, quitte à ne pas le reprendre ou avec une clause de paiement si revente dans les 12 mois.

Quelques conseils en plus : 

Demander une clause de non-concurrence

Le vendeur doit s’abstenir de tous faits ou actes qui pourraient dĂ©tourner la clientĂšle du fonds qu’il vient de vendre. Cette obligation se traduit principalement par un engagement de non-concurrence qui, bien qu’il soit acquis Ă  l’acheteur en dehors de toute clause de l’acte de vente, doit cependant ĂȘtre prĂ©cisĂ©.

Une clause de l’acte pourra indiquer, ainsi, quel type d’activitĂ© le vendeur ne pourra pas exercer, par personne interposĂ©e ou non, Ă  titre individuel ou en sociĂ©tĂ©.

A noter : une clause de non-concurrence doit ĂȘtre limitĂ©e Ă  la fois dans le temps et l’espace (c’est-Ă -dire dans un certain pĂ©rimĂštre gĂ©ographique), Ă  dĂ©faut de quoi elle serait nulle.

Se prĂ©munir d’un passif cachĂ©

En achetant des parts sociales de la sociĂ©tĂ©, l’acquĂ©reur achĂšte une fraction de la sociĂ©tĂ© avec son actif mais aussi avec son passif. Si ce passif venait Ă  augmenter aprĂšs la vente ou si un passif nouveau se rĂ©vĂ©lait (par exemple, du fait d’un redressement fiscal), l’acquĂ©reur serait donc obligĂ© de le payer.

C’est pourquoi il est trĂšs important de prĂ©voir dans l’acte une clause protectrice qui mettra les dettes inconnues au moment de la vente Ă  la charge du vendeur.

La rĂ©daction de cette clause est trĂšs dĂ©licate et doit ĂȘtre confiĂ©e Ă  un spĂ©cialiste. Par exemple, il peut ĂȘtre prĂ©vu des conditions Ă  sa mise en Ɠuvre, ou que toute prise en charge d’un passif par le vendeur s’effectuera dans la limite d’un certain montant seulement.

La clause de garantie de passif peut ĂȘtre remplacĂ©e par une clause de rĂ©vision de prix, qui protĂšge encore mieux l’acquĂ©reur. Avec cette clause, le vendeur peut ĂȘtre tenu de rembourser Ă  l’acquĂ©reur la diffĂ©rence de valeur des parts due Ă  la rĂ©vĂ©lation d’un passif. Ce type de clause est trĂšs frĂ©quent aujourd’hui dans les actes de vente de parts sociales.

A noter : mĂȘme si le vendeur ne cĂšde qu’une participation minoritaire de sa sociĂ©tĂ©, la clause de garantie de passif l’engage nĂ©anmoins pour l’intĂ©gralitĂ© du passif Ă©ventuel, sauf si l’acte contient une stipulation contraire.

Calculer le passif social

Le Code du travail (article L. 122-12) impose au repreneur l’obligation de poursuivre tous les contrats de travail en cours. En d’autres termes, l’acquĂ©reur doit continuer Ă  exĂ©cuter toutes les clauses des contrats de travail des salariĂ©s, alors mĂȘme qu’il n’Ă©tait pas partie lors de la signature de ces contrats.

Cette disposition lĂ©gale peut ĂȘtre lourde de consĂ©quences financiĂšres. Par exemple, des indemnitĂ©s de dĂ©part Ă  la retraite d’un montant Ă©levĂ© peuvent ĂȘtre dues si des salariĂ©s ont beaucoup d’anciennetĂ©. Il est donc prudent de calculer, avec ses consultants, le coĂ»t de ce passif social latent. Il existe des logiciels qui donnent un ordre de grandeur.

Attention Ă©galement au passif rĂ©sultant du non-respect par le vendeur des obligations nĂ©es du Code du travail ou de la convention collective : l’oubli du paiement d’heures supplĂ©mentaires, des rĂ©munĂ©rations payĂ©es en dessous des minima conventionnels, l’omission de primes d’anciennetĂ©, etc.

Dans ces hypothÚses, le salarié pourra se retourner vers son nouvel employeur pour lui réclamer ce qui lui est dû, du fait de son contrat de travail.

A noter : la meilleure façon de se protĂ©ger contre ce type d’alĂ©as est de faire un audit social avant l’acquisition de l’entreprise avec l’aide d’un avocat ou d’un expert-comptable. C’est plutĂŽt une bonne chose vu en plus la demande du cĂ©dant de garder son Ă©pouse en salariĂ© encore 3 ans
 On n’est Ă  l’abri de rien dans ce cas !

Autre piste : Ne pas acheter de  parts sociales mais acheter le site internet comme une cession de fonds de commerce Ă©lectronique ! Une carte Ă  jouer en fin de nĂ©gociation et Ă©tude si on veut le site mais pas tout le reste


Liens pour vous aider à décider :
– http://www.apce.com/pid10874/fonds-ou-parts.html?espace=2
– http://www.assistant-juridique.fr/quoi_vendre.jsp

Bien vous voyez que le sujet est fort passionnant : on est dans un vĂ©ritable projet de reprise d’entreprise avec tout ce que cela implique : gestion financiĂšre, marketing, technique, social… le tout dans un environnement concurrentiel web changeant 😉

Une chose est sĂ»re : pour mener Ă  bien ce type de projet, chacun a besoin de solides connaissances Ă  la fois en Ă©tude de marchĂ©, marketing, gestion, juridique, pilotage, etc. C’est tout Ă  fait le programme de ma formation Entreprendre En SĂ©curitĂ©, qui s’adapte au projet web Ă©galement. Reprendre une entreprise c’est encore plus difficile que de la crĂ©er ! Ne partez pas la fleur au fusil !

Cela peut vous intéresser : Créer ou reprendre une entreprise : comment décider ?

Pour en revenir Ă  Jacques, cette entreprise rapporte 40 000 euros les bonnes annĂ©es mais n’est pas sur la bonne pente. Son actif net est Ă  68 000 euros… Selon la mĂ©thode des capitaux permanents corrigĂ©s, on tourne aussi autour de 65 000 euros. Cela donne une base de rĂ©flexion bien loin des 111 000 euros demandĂ©es par le cĂ©dant. Reste pas mal de points Ă  Ă©tudier, je les ai listĂ© mais il y a du boulot pour confirmer ou infirmer un achat potentiel et sa forme.

Si vous ĂȘtes arrivĂ© jusque lĂ , vous devriez aller faire un tour sur l’espace formation des entrepreneurs !

… et me laisser votre commentaire !
Dernier bonus : Si vous avez un site Ă  vendre, vous pouvez aussi l’annoncer ici. Pas de problĂšme, c’est OK pour moi. Petites annonces gratuites. 😉
(1) https://www.apce.com/pid10751/evaluer-l-entreprise.html?espace=2

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8 commentaires sur “Site internet Ă  vendre : tout ce que vous devez savoir pour rĂ©ussir

  1. Bravo Antonella, trĂšs bon article!

    Lorsque vous Ă©crivez en revanche “C’est plus cher, ça rapporte plus mais c’est aussi plus risquĂ©.”, ce n’est pas tout Ă  fait vrai. Si vous reprenez un site au bon prix, cela reste moins risquĂ© aujourd’hui qu’une crĂ©ation pure.

    Il est important de reprendre des sites avec une certaine taille / masse critique.

    Repreneurs, exigez de la part du cĂ©dant des docs explicatives, des docs techniques. Passer par le formalisme de la reprise de fonds de commerce Ă©lectronique n’est pas non plus une obligation. Il est possible, via un contrat bien ficelĂ© et un broker qui pourra intervenir en tant que SĂ©questre/ Tiers de confiance (le broker perçoit le prix de la vente et ne transmet le montant au cĂ©dant qu’une fois tous les Ă©lĂ©ments d’actifs cĂ©dĂ©s bel et bien transmis Ă  l’acheteur), de passer par un simple Contrat de Cession d’Actif.

    Sebastien Blanchard
    Sarl Dealing-Room

    1. Excellent conseil Sebastien ! Merci de votre commentaire.
      Quand je dis ” plus risquĂ©”, je veux dire aussi qu’il y a un risque de mal acheter car si on est au debut de son apprentissage d’entrepreneur, on manque de recul et d’expĂ©rience pour bien dĂ©cider.
      A bientĂŽt !

    1. Il faut surtout estimer avec rĂ©alisme ce que vaut le site : ce qu’il a gĂ©nĂ©rĂ© comme CA actuellement permet de savoir si tu vends une entreprise ou un site vitrine.

  2. Merci Antonella pour cette Ă©tude bien complĂšte qui va me permettre d’avoir des bons arguments au moment de la nĂ©gociation pour la reprise!

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