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De l'envie à la réalité

Secteurs porteurs : idée de business
secteurs porteurs
Table des matiĂšres

Conférence sur les secteurs porteurs

Transcription de la conférence sur les secteurs porteurs

Antonella (01:15)

Les secteurs porteurs cette année. On va voir quatre sujets : 

  • les secteurs qu’on croit porteur Ă  tort ; on va commencer par lĂ  de maniĂšre Ă  crever l’abcĂšs et on n’aura plus besoin d’en parler aprĂšs.
  • Ensuite, on verra les secteurs porteurs vraiment en ce moment.
  • Les secteurs qui sont toujours porteurs, en tout cas pour les 30 prochaines annĂ©es. A priori, on va dire l’essentiel de votre carriĂšre professionnelle qui est devant vous.
  • Et puis, ce qui fait que vous allez rĂ©ussir.

Antonella (01:39)

Avant de démarrer ces quatre sujets, qui nous sommes pour vous parler ?

Macreationdentreprise.fr, c’est le premier organisme de formation Ă  distance 100 % qui est dĂ©diĂ©, dont le cƓur de mĂ©tier, c’est uniquement la formation et l’accompagnement Ă  la crĂ©ation d’entreprise. Et moi, ça fait personnellement plus de 17 ans que j’accompagne des salariĂ©s Ă  quitter leur emploi pour changer de vie et pour vĂ©ritablement s’Ă©panouir grĂące Ă  l’entrepreneuriat.

Ceci Ă©tant dit, ce live sur les secteurs porteurs, il va vraiment venir illustrer, complĂ©ter le guide que vous pouvez trouver sur notre site Internet, qui s’appelle le « Guide 500 idĂ©es de business » et qui lui va vous donner encore plus d’idĂ©es et plein de mĂ©thodologie pour rĂ©flĂ©chir Ă  comment faire pour trouver finalement le projet qui vous va.

Les secteurs qu’on croit porteurs Ă  tort

Antonella (02:29)

On est partis, on est chaud, on va parler des secteurs qu’on croit porteur Ă  tort. LĂ -dessus, Vanessa, je crois que tu avais partagĂ© sur les rĂ©seaux sociaux la dĂ©finition d’un secteur porteur. Est-ce que tu veux bien nous la redonner ?

Vanessa (02:41)

Oui. C’Ă©tait selon la commission Attali. C’est une commission qui est pour la libĂ©ration de la croissance française, qui dit qu’un secteur est porteur quand son taux de croissance mondiale est particuliĂšrement Ă©levĂ© et a une vocation Ă  le rester.

Antonella (02:55)

Ça, c’est la vraie bonne dĂ©finition. Et aujourd’hui, on ne va pas parler vraiment que des secteurs porteurs sous le sens de cette dĂ©finition. Parce qu’il y a un petit bĂ©mol. C’est vrai qu’un secteur peut ĂȘtre en croissance, et il peut ĂȘtre amenĂ© Ă  rester en croissance, et pour autant ĂȘtre un secteur problĂ©matique, dans le sens oĂč il y a peut-ĂȘtre trop de monde qui s’est dĂ©jĂ  engouffrĂ© dans ce secteur. Et finalement, on va dire que la part du gĂąteau pour vous, nouvel entrant, peut ĂȘtre trop faible. Ou il peut y avoir Ă©ventuellement des difficultĂ©s, des barriĂšres Ă  l’entrĂ©e qui sont difficiles, et sur lequel ça va ĂȘtre difficile finalement de se lancer sur ce secteur.

Moi, j’ai un peu rĂ©duit le spectre et donc je considĂšre aujourd’hui qu’un secteur est porteur s’il correspond Ă  un secteur dans lequel vous pouvez vous insĂ©rer, qui n’est pas trop encombrĂ©. Ensuite, si c’est un secteur sur lequel on sait que vous avez une capacitĂ© Ă  en vivre Ă  temps plein. Je considĂšre qu’un secteur sur lequel on peut s’insĂ©rer, mais juste pour gagner quelques euros de temps en temps pour faire un complĂ©ment de revenus, ce n’est pas un secteur porteur en soi.

Antonella (03:57)

Et puis finalement aussi, parce que les clients qui viennent chez nous sont comme ça ; je parle avant tout Ă  vous. Vous allez vous reconnaĂźtre ; des secteurs qui peuvent faire du sens dans votre vie. Parce que c’est important d’avoir suffisamment d’Ă©nergie au quotidien pour porter son projet. Et si le secteur, finalement, il ne fait pas suffisamment de sens, ça va trĂšs vite tourner au vinaigre.

Patrick (04:22)

L’entrepreneuriat alimentaire, c’est une utopie. De dire « Je veux faire ça parce que c’est un secteur qui rapporte. Moi, ça ne m’intĂ©resse pas trop, mais au moins, je peux bien gagner ma vie, ça va ĂȘtre intĂ©ressant financiĂšrement. », ce n’est pas rĂ©aliste. Parce qu’effectivement, pour porter le projet durablement et rendre un bon service, effectivement, il faut vraiment ĂȘtre portĂ© personnellement par l’activitĂ© qu’on fait.

Antonella (04:42)

En ayant rĂ©duit ce spectre, quels sont les secteurs que l’on croit porteurs, et qui ne le sont pas, parce que c’est Ă  tort ? Il y a l’immobilier. C’est vrai que on a Ă©normĂ©ment de blogueurs qui vont vous expliquer ĂŽ combien l’immobilier, c’est fantastique et ça va vous permettre d’ĂȘtre riche. AprĂšs, on a un dossier complet sur l’immobilier qui casse beaucoup cette idĂ©e reçue. Tu me corriges si je me trompe, Vanessa. Je crois que je l’avais mis en caption. Aujourd’hui, l’immobilier est un secteur qui est deux fois moins rentable finalement que les placements en entreprises, en TPE/PME.

Antonella (05:21)

Est-ce que c’est porteur ? C’est-Ă -dire qu’il y a moins de barriĂšres Ă  l’entrĂ©e. On peut plus facilement peut-ĂȘtre dĂ©marrer dans l’immobilier, mais c’est moins rentable qu’on l’imagine. J’ai considĂ©rĂ© que ce n’Ă©tait pas un secteur porteur vĂ©ritablement.

Patrick (05:32)

En plus, peut-ĂȘtre prĂ©ciser que lĂ , on est quand mĂȘme sur une bulle. Et comme l’inflation va remonter et les taux d’intĂ©rĂȘt, ça veut dire que ça va forcĂ©ment mettre une pression sur les prix. On n’est pas sur un super moment, en plus. Il ne faut pas investir ou se lancer quand on est en haut de la courbe. En disant « Ouah, ça a beaucoup gagnĂ©, il faut que j’y aille. »

Antonella (05:55)

La crypto-monnaie. Belle bulle aussi. Qu’est-ce que tu veux dire lĂ -dessus, Patrick ?

Patrick (06:02)

La crypto-monnaie est un marchĂ© vraiment purement spĂ©culatif. Je dirais qu’on peut investir lĂ -dedans que de l’argent qu’on peut perdre. Quand on parle d’entrepreneuriat ; lĂ , on parle non pas des projets Ă  cĂŽtĂ©, c’est vraiment un projet qui fait l’essentiel de votre activitĂ© ; on ne peut pas miser lĂ -dessus. Je ne vais pas rentrer dans le dĂ©tail, mais…

Antonella (06:26)

C’est volatil, dĂ©jĂ . Et la prise de risque ne correspond pas finalement Ă  notre maniĂšre de considĂ©rer l’entrepreneuriat. C’est-Ă -dire un entrepreneuriat rĂ©flĂ©chi, pensĂ©, sur lequel on sait que du moment qu’on dĂ©marre, on va pouvoir dĂ©gager une activitĂ© cohĂ©rente pour en vivre.

Patrick (06:42)

Ce serait comme non pas faire de la bourse, mais faire des options en bourse. L’option, c’est de dire le pari que telle action va monter dans les trois mois qui viennent et pas baisser. C’est une activitĂ©, il y a des gens dont c’est le mĂ©tier, des traders, mais ce n’est pas une activitĂ© professionnelle.

Sachant qu’il il n’y a pas un substrat et un service rendu. Autant sur le blockchain, il y a un avenir, parce que c’est des technologies pour garantir des transactions. Autant sur la crypto-monnaie, le NFT, qui sont trĂšs tendances, c’est vraiment juste un effet de mode. Sans compter que ça a baissĂ© fortement rĂ©cemment.

Antonella (07:21)

AprĂšs, on en parle beaucoup, mais ça fait partie de tous les sujets sur lequel on trouve des webmarketeurs qui essayent finalement de vous vendre des pelles et des pioches. C’est-Ă -dire de vous demander une mĂ©thode soi-disant fantastique pour vous en sortir. A la fin, on sait que eux vont s’enrichir, mais on n’est pas du tout sĂ»r que les entrepreneurs qui auront mis toute leurs Ă©conomies vont en tirer vraiment un retour sur investissement.

Antonella (07:43)

J’ai mis Ă©galement, dans les secteurs qu’on croit porteur Ă  tort, le coaching. Le coaching est un secteur en pleine croissance, en plein boom. MĂȘme en France. Alors qu’au dĂ©part, c’est vrai que c’Ă©tait plutĂŽt un marchĂ© outre-Atlantique. Mais en France, la vague arrive. Donc il y a de plus en plus de coaching. Il y a Ă©normĂ©ment de gens qui se forment au coaching, mais les chiffres sont lĂ . Ça a beau ĂȘtre un marchĂ© porteur, on est sur un marchĂ©, au niveau France, de 75 millions €. Le nombre de coachs n’est pas trĂšs clair. C’est-Ă -dire que les sources, type Insee, les problĂ©matiques qu’il y a de code au niveau du coaching, on estime entre 4 000 et 20 000 coachs en France. La fourchette est grosse

 En prenant simplement le petit chiffre de 4 000 et en faisant la moyenne, on se rend compte que s’il n’y avait que 4 000 coachs, on serait dĂ©jĂ  sur un chiffre d’affaires moyen par personne Ă  17 000 €.

Antonella (08:34)

Le problĂšme du coaching, c’est qu’il y a beaucoup de gens qui vont se former dans le coaching pour eux. Parce que c’est vrai que c’est une superbe Ă©cole de vie. Ça permet de se transformer, ça permet d’avoir un dĂ©veloppement personnel qui est intĂ©ressant. Mais en dehors de ça, ce n’est pas un secteur sur lequel on a autant de demande solvable que ça. Ça veut dire qu’on a beaucoup de gens qui en auraient besoin, de coaching, mais il n’y a pas tant de gens que ça qui peuvent se permettre de se l’offrir. Ça pose un problĂšme et c’est ce qui fait qu’il y a beaucoup de gens qui font de la formation coaching, mais qui Ă  la fin, ne font pas du coaching ou arrĂȘtent trĂšs rapidement.

Ça ne veut pas dire, encore une fois, qu’on ne peut pas vivre du coaching. C’est faux. Mais ça veut dire qu’il y a un taux d’Ă©chec qui est extrĂȘmement important dans ce secteur. Vu que nous, notre rĂŽle, c’est de vous mettre en garde, on ne peut pas dire “Demain, je m’invente coach.”

Antonella (09:21)

» C’est insuffisant comme dĂ©finition de projet. Il faut vraiment avoir un projet qu’on va appeler « nichĂ© ». On en reparlera plus tard dans le live. C’est-Ă -dire : coaching, mais de quoi ? Coaching de parents, coaching… Un coaching prĂ©cis, le plus prĂ©cis possible, pour ĂȘtre dans une niche qui, en plus d’ĂȘtre prĂ©cise, est solvable, et oĂč il y a une demande qui s’exprime. Ça fait beaucoup de conditions. C’est ce qui fait qu’aujourd’hui, c’est un secteur qui est dĂ©licat pour finalement s’insĂ©rer.

Patrick (09:49)

On pourrait rapprocher ça notamment du marchĂ© des psychothĂ©rapies. C’est-Ă -dire qu’on a l’impression qu’il y a un gros marchĂ©, mais l’essentiel du marchĂ©, c’est le marchĂ© des Ă©coles. Et souvent, il y a des process de certification qui sont extrĂȘmement longs, parce que ça fournit du travail Ă  ceux qui sont en position plus ancienne sur le marchĂ© et qui forment les autres, et oĂč l’essentiel du marchĂ©, c’est surtout le marchĂ© de coacher les coachs ou de former les coachs, ou les psychothĂ©rapeutes.

Antonella (10:30)

Le secteur d’aprĂšs que j’avais notĂ©, c’Ă©tait le dropshipping. Le dropshipping, c’est l’exemple typique du fantasme. C’est-Ă -dire « Je vais pouvoir lancer ma boĂźte sans avoir de stock de produits, en vendant des choses qui sont fabriquĂ©es je ne sais pas oĂč dans le monde, auprĂšs de personnes que je ne connais pas. Ça directement depuis mon canapĂ©, grĂące Ă  Amazon ou Ă  une autre marketplace. »

Dans la pratique, ça se passe moins bien que prĂ©vu pour 95 % des gens qui se lancent lĂ -dedans. Il y a plusieurs raisons Ă  ça. Il y a souvent un problĂšme de sourcing. C’est-Ă -dire que finalement, les produits qui sont identifiĂ©s comme dropshippable ; c’est-Ă -dire qu’on peut mettre dans une boutique et qu’on peut s’asseoir sur un service de fournisseurs qui va envoyer directement le produit au client final ; sont souvent des produits de qualitĂ© insuffisante. Ça, c’est le premier point.

AprĂšs, le deuxiĂšme point, c’est souvent aussi des gens qui vont se lancer dans ce type de projet en projet Ă  cĂŽtĂ©, en side project, et qui ne vont pas suffisamment se prĂ©parer pour leur projet, qui ne vont pas notamment maĂźtriser tout ce qu’il faut en termes de compĂ©tences webmarketing pour lancer ce type de projet.

Antonella (11:48)

Et donc lĂ , clairement, entre un produit insuffisamment bien, pas suffisamment de libido,d’Ă©nergie pour ce type d’activitĂ©, parce qu’on a choisi un petit peu ce qu’on a trouvĂ© dans le catalogue. On ne savait pas pourquoi, mais on s’est mis Ă  vendre des lunettes de soleil. Et puis une insuffisance de compĂ©tences, notamment sur le webmarketing, mais pas que. Et aussi en gestion, et puis en Ă©tudes de marchĂ© et en commercial. Tout ça mis bout Ă  bout, ça fait beaucoup d’Ă©checs.

Antonella (12:15)

L’affiliation aussi. Les secteurs qu’on croit porteurs Ă  tort. Pourquoi ? Bien sĂ»r, on peut gagner de l’argent avec l’affiliation. Sauf qu’aujourd’hui, dans la pratique, l’affiliation, la plupart des entreprises qui font de l’affiliation vous donnent quelques euros sur les ventes. Quand on a la chance de trouver certaines marques qui vous reversent un pourcentage important, c’est gĂ©nĂ©ralement qu’on est sur du service.

LĂ , on va se retrouver sur justement tous ces blogueurs qui vont vous vendre des solutions miracles pour apprendre la crypto-monnaie etc. Et comme c’est une solution miracle qu’ils ont enregistrĂ© en vidĂ©o en moins de trois heures, Ă  la fin, et que le prix est assez gros, on peut vous reverser 40 ou 50 % de la vente. Mais le problĂšme, c’est que si jamais votre activitĂ© principale c’est de faire de l’affiliation, vous vous reposez sur des vendeurs qui sont peut-ĂȘtre pas bien connus, qui sont peut-ĂȘtre fragiles ; donc dĂ©jĂ  le produit peut d’un coup d’un seul ne plus exister.

Ensuite, l’affiliation, ça pose un problĂšme aussi d’Ă©nergie. C’est-Ă -dire que si, pour le plaisir, vous avez testĂ© toutes les marques de chaussures pour enfants et que vous vous ĂȘtes dit « Tiens, toutes ces informations que je vais les Ă©crire dans un blog, ça me permet de les garder quelque part.

Antonella (13:23)

» C’est normal de faire de l’affiliation et de mettre un lien vers les chaussures Bellamy, Little Machin, etc. Je vous donne un sujet qui me passionne en ce moment, c’est les chaussures bĂ©bĂ©, mais ça pourrait ĂȘtre un autre truc.

Antonella (13:34)

AprĂšs, s’il faut que vous crĂ©iez de toutes piĂšces un blog sur un sujet qui vous intĂ©resse moins pour mettre des liens d’affiliation, on voit qu’on commence Ă  s’engouffrer dans des projets qui, Ă  terme, ne vont pas faire votre succĂšs, qui ne vont pas faire en tout cas votre Ă©panouissement.

Patrick (13:51)

Oui, surtout ça. Parce que c’est comme les deux derniers, c’est ça. C’est des projets pour faire de l’argent. Ça existe, ça marche sous certaines conditions, mais ce n’est pas vraiment ce qu’on recommande. Parce que d’abord, tout projet met du temps Ă  dĂ©marrer. C’est jamais en claquant des doigts, ça prend un certain nombre de mois, parfois d’annĂ©es, pour vraiment ĂȘtre au niveau qu’on souhaite atteindre. Si ce n’est pas vraiment quelque chose qui vous anime… Et clairement, c’est notre philosophie. On aide des gens aussi Ă  mettre du sens dans leur vie professionnelle, qui ont envie d’avoir une activitĂ© qui leur parle. On respecte ceux qui font un choix diffĂ©rents et qui font ça « uniquement pour l’argent », mais ce n’est pas vraiment le sujet qui nous intĂ©resse.

Et surtout, ce n’est pas rĂ©aliste, parce qu’on ne fait pas une activitĂ© alimentaire comme ça, pendant des annĂ©es et des annĂ©es. D’ailleurs, sĂ»rement, c’est aussi la raison qu’il y a beaucoup de gens qui se reconvertissent en venant du salariat. Justement, c’est parce qu’ils trouvaient pas assez de sens dans leur travail.

Patrick (14:45)

C’est la principale raison de se lancer Ă  son compte. Ce n’est pas pour aller prendre une autre activitĂ© qui ne fait pas de sens. C’est vraiment pour faire quelque chose qui vous parle.

Antonella (14:56)

Du coup, ça me fait penser que… J’ai zappĂ©. Ça, c’est le rhume. J’ai les idĂ©es qui viennent et qui repartent. Oui, c’est le…

Patrick (15:05)

C’est un rhume de cerveau, alors. 🙂

Antonella (15:07)

Ça ne veut pas dire que finalement, on a interdit le dropshipping ou l’affiliation. On a certains de nos clients qui vont monter un site web pour vendre des prestations ou des produits, ou peu importe, et qui, au final, vont aussi crĂ©er des liens d’affiliation ou des produits en dropshipping, parce que ça fait du sens dans ce cocon, et que ça peut faire un complĂ©ment. Mais ce n’est pas le cƓur du business. Je voulais complĂ©ter ce que tu disais.

Patrick (15:29)

Oui, c’est ça. On a des clients qui ont fait une activitĂ©, qui ont aussi mis en place sur une place de marchĂ©. Donc il y a cet aspect-lĂ , mais ce n’est pas l’aspect essentiel.

Les secteurs qui sont vraiment porteurs

Antonella (15:39)

VoilĂ , ce n’est pas l’aspect numĂ©ro 1. Les secteurs qui sont porteurs. Dans cette deuxiĂšme section, on va parler des secteurs qui sont vraiment porteurs lĂ , en ce moment, dans le contexte qu’on vit actuellement. C’est-Ă -dire le contexte post-COVID. J’ai mis « post-COVID », parce que cette vidĂ©o, on l’enregistre au mois de mai. LĂ , en ce moment, on en parle plus. Mais bon…

Vanessa (15:56)

Peut-ĂȘtre que si vous la regardez au mois de novembre, ça sera diffĂ©rent.

Antonella (16:04)

Dans ce contexte, on va dire, post-pandĂ©mie COVID naissante, dans la nouvelle Ăšre avec le COVID. Qu’est-ce qu’on peut dire ? Cette transformation, cette pandĂ©mie a amenĂ© plusieurs rĂ©volutions et ce qu’on sait, c’est qu’aujourd’hui, les nouvelles technologies, la transformation numĂ©rique, notamment de la France qui Ă©tait un peu Ă  la traĂźne, elle a Ă©tĂ© accĂ©lĂ©rĂ©e. Mais comme jamais. Je n’ai plus les statistiques en tĂȘte, mais je crois qu’on a gagnĂ© cinq ou 10 ans.

Patrick (16:29)

Oui, cinq ans dans les six premiers mois de la crise.

Antonella (16:33)

Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu’un projet, qui est la crĂ©ation de site web, qui est un projet qui s’appuie sur un site Internet, qui s’appuie sur une application mobile, qui s’appuie sur les rĂ©seaux sociaux ou qui permet Ă  des gens de gĂ©rer ; le community management pour les rĂ©seaux sociaux ; qui permet Ă  des gens de mettre en place des applications mobiles. Tout ça, c’est clairement dans l’air du temps.

Tous les commerçants, artisans libĂ©raux qui existent dĂ©jĂ  ont besoin d’accĂ©lĂ©rer leur mutation pour utiliser les nouvelles technologies et les nouveaux projets ne peuvent pas dĂ©marrer en nĂ©gligeant cette dimension. Il y a Ă©normĂ©ment de choses Ă  faire en Ă©tant dans ce cocon, que ce soit travailler et vendre des produits de nouvelles technologies, ou vous offrir des services qui sont autour de cet univers.

Antonella (17:20)

Ensuite, Ă©videmment, quand toutes les portes sont fermĂ©es et que nous sommes calfeutrĂ©s chez nous bien au chaud en attendant un jour meilleur oĂč on aura le droit de ressortir sans papier, c’est la livraison de repas qui a connu un gros boum.

Sans citer les principaux livreurs actuels. Mais ça veut dire aussi que finalement, on a, pendant cette pĂ©riode-lĂ , pris l’habitude de commander click and collect dans la boĂźte aux lettres, ou mĂȘme Ă  la porte. Et la livraison en tant que telle de beaucoup de choses, qu’on n’a peut-ĂȘtre mĂȘme pas encore imaginĂ©, peut vraiment prendre un gros essor. Les plateformes comme Amazon, elles ont su en tirer parti. Et lĂ , il y a encore beaucoup de choses Ă  faire.

Antonella (18:03)

Tout ce qui va aider Ă  ce cocooner, Ă  se sentir bien, Ă  se faire plaisir, se faire plaisir quand on ressort. Parce qu’on a Ă©tĂ© confinĂ©. Du coup, quand on ressort, on a envie de se faire plaisir. On a envie de loisirs. LĂ -dedans, le champ est vaste, mais si on vend des pĂątisseries orientales, c’est du faire-plaisir. Si on vend des articles pour prendre un bain chaud chez soi, c’est aussi dans le plaisir. Si on vend des bougies pour se sentir bien, lĂ  aussi, on est dans cet esprit-lĂ . Je vous cite des exemples que j’ai de clients en ce moment qui vont se reconnaĂźtre. On est dans cette vague-lĂ . On sait que ces projets-lĂ  sont portĂ©s pour les prochaines annĂ©es.

Antonella (18:46)

Et puis la santĂ© aussi. Parce qu’on a eu peur, donc il y a la santĂ© dans le dur, le fait de prendre soin de sa santĂ©. C’est un phĂ©nomĂšne important. Ensuite, la santĂ©, c’est le dernier S des motivations Ă  l’achat. Je ne vais pas rentrer dans un cours de marketing aujourd’hui, mais on sait qu’il y a plusieurs motivations Ă  l’achat. On les a rĂ©sumĂ©es avec ce qu’on appelle le SONCAS.

Tu peux l’Ă©crire peut-ĂȘtre, Vanessa. SONCAS : S-O-N-C-A-S. Le SONCAS, ça veut dire qu’on achĂšte un produit, par exemple, dans une motivation de sĂ©curitĂ©, orgueil, nouveautĂ©, confort, argent. Ça veut dire sentiment de faire une bonne affaire. Et le dernier S, ça peut ĂȘtre parce qu’on a de la sympathie pour la marque, oĂč finalement, ça rĂ©pond Ă  une motivation santĂ©.

Et donc, c’Ă©tait quelque chose d’extrĂȘmement important dĂ©jĂ  depuis quelques annĂ©es et lĂ , ça a pris encore plus d’ampleur. Parce qu’il n’y a plus que la santĂ© physique, il y a aussi la santĂ© mentale. Il y a eu beaucoup d’isolement, beaucoup de personnes qui ont Ă©tĂ© dans des situations trĂšs difficiles. Le stress, la santĂ© mentale, tout ça, c’est aussi des sujets qui montent.

Antonella (19:54)

La naturopathie, parce qu’il y a eu tous les sujets et les disputes autour de tout ça. Il y a vraiment beaucoup de choses Ă  faire dans ce secteur.

Patrick (20:03)

On pourrait dire, en lien avec les deux derniers points, c’est le soin de soi.

Antonella (20:09)

Oui, le soin de soi. Exactement. Et puis le dernier, qui est finalement liĂ© aussi au reste : les loisirs, mais vraiment en tant que vecteur de liens sociaux. C’est-Ă -dire ; lĂ , je pensais Ă  Maud par exemple ; c’est l’idĂ©e de proposer des sorties Ă  la journĂ©e, ou des week-ends dĂ©tox ; dĂ©tox numĂ©rique, dĂ©tox mentale, jeĂ»ne ; ce que vous voulez.

En tout cas quelque chose qui permet… Qui est alignĂ© avec vous, qui est alignĂ© avec la cible avec laquelle vous avez le plus d’accroche, mais qui va permettre de crĂ©er du lien social, qui va permettre de se retrouver avec des gens avec qui on apprĂ©cie de discuter.

Parce qu’on a vraiment besoin de se retrouver dans cet esprit communautaire, avec des gens avec qui on partage les valeurs. Ça, c’est un autre sujet. Je ne sais pas si je te donne la parole lĂ -dessus, Patrick. C’est l’esprit de communautĂ© qui monte et qui est important aujourd’hui. Tu veux dire un mot lĂ -dessus ?

Patrick (21:04)

Non, pas spécialement.

Antonella (21:07)

Alors on le rĂ©servera pour un prochain sujet pour une prochaine vidĂ©o. Parce que c’est assez…

Patrick (21:10)

Oui, il y a de quoi dire. Ça fait partie de tout ce qu’on appelle le tribalisme. Il y a notamment Michel Maffesoli, qui est un sociologue, qui a beaucoup dĂ©veloppĂ© lĂ -dessus depuis une vingtaine d’annĂ©es. C’est aussi une tendance lourde sur recruter par communautĂ©. Avec la nouveautĂ© aujourd’hui, notamment grĂące au levier des temps modernes numĂ©rique, c’est que ce n’est pas forcĂ©ment la communautĂ© physique des gens autour de soi ou avec qui on travaille, ça peut ĂȘtre des communautĂ©s d’affinitĂ©s.

Et donc l’idĂ©e, c’est qu’on est multi-tribalisme. On a des communautĂ©s d’affinitĂ©s, trois ou quatre communautĂ©s d’affinitĂ©s avec lesquelles on va ĂȘtre par rapport Ă  des hobbies, etc. Et on va rencontrer des gens et Ă  faire lien.

Antonella (21:47)

C’est top, parce que tu m’as dit que tu ne voulais pas intervenir sur le sujet, mais tu as rĂ©ussi Ă  nous faire une phrase sans respirer pendant au moins trois minutes.

Patrick (21:53)

J’ai promis que j’interviendrais en une seule respiration.

Antonella (21:56)

Oui, c’est ça.

Les secteurs toujours porteurs… jusqu’en 2050

Antonella (21:59)

On reprend notre souffle et maintenant, on va parler du gros pavĂ© : les secteurs toujours porteurs. Les secteurs toujours porteurs, on va dire, pour les 30 prochaines annĂ©es. J’ai marquĂ© jusqu’Ă  2050. Ça nous donne quand mĂȘme le temps de dĂ©velopper, dĂ©marrer une boite et en vivre bien. La liste est beaucoup plus longue. J’ai Ă©crit plus petit pour que ça tienne sur une seule page. Je ne l’ai pas dit dans ce live, mais je le redis : le diaporama que vous voyez, vous pouvez le rĂ©cupĂ©rer en vous inscrivant sur notre site, en vous inscrivant sur la section qui correspond : « Être prĂ©venu pour les prochains lives ». Vous allez Ă©galement recevoir le PDF des anciens. Ça peut vous permettre de pas prendre des notes comme un forcenĂ© durant cette session.

Antonella (22:46)

Les secteurs toujours porteurs. Le premier secteur, c’est les sĂ©niors. Parlons peu, mais parlons bien. Les seniors aujourd’hui sont la catĂ©gorie de la population qui a le meilleur niveau de vie. Je sais, si vous avez comme moi des parents ĂągĂ©s, ils vont bien Ă©videmment se plaindre. Parce qu’ils ont vĂ©cu des choses difficiles, ils ont vĂ©cu la guerre, et cetera, et leur vie a Ă©tĂ© difficile et donc ils ont l’impression que c’est difficile pour eux. Sauf qu’aujourd’hui, ils ont un meilleur niveau de vie que la plupart des actifs. Ces seniors, c’est eux qui consomment le plus, puisque c’est eux qui ont le plus d’argent.

Patrick (23:21)

PrĂ©cisĂ©ment, les revenus des actifs, sur une base 100, les retraitĂ©s ont un niveau 114 aujourd’hui.

Antonella (23:31)

Ça cache bien Ă©videmment des disparitĂ©s, mais quand mĂȘme, globalement, on peut dire que les seniors, c’est une vague qui correspond Ă  des clients qui sont Ă  la fois en demande ; parce qu’ils ont que ça Ă  faire, ils sont Ă  la retraite ; et Ă  la fois qui sont solvables. Une cible intĂ©ressante.

En consĂ©quence, j’ai marquĂ© « … et les cibles prĂ©cises solvables. » Ça veut dire quoi ? Ça fait le joint avec ce que tu disais juste Ă  l’instant sur les tribus. Ça veut dire que les seniors, c’est vraiment le marchĂ© par excellence, mais on va dire que les familles, par exemple, on sait que c’est une cible qui est prĂ©cise et qui est aussi solvable. Souvent parce que d’ailleurs les seniors vont donner un coup de main aux petits-enfants, et parce qu’on sait qu’on achĂšte beaucoup pour la catĂ©gorie enfant, la catĂ©gorie famille. Ça fait partie des tribus qui sont intĂ©ressantes Ă  cibler, mais aprĂšs, il peut y en avoir d’autres. C’est donc dans l’esprit de tribu qu’on verra dans un prochain sujet si ça vous intĂ©resse.

Antonella (24:34)

Ensuite, un sujet qui est trĂšs porteur, c’est tout ce qui concerne l’environnement, le recyclage. Le sujet est trĂšs vaste. On est dans une pleine transition. On ne sait pas ce qu’on va nous sortir au niveau politique, mais en tout cas, c’est une prĂ©occupation grandissante pour beaucoup de monde et pour les entreprises aussi.

Parfois, ce sont des motivations saines, parce que ces entreprises veulent ĂȘtre vraiment acteur du changement. Parfois, ce sont des motivations moins saines. C’est ce qu’on va appeler le greenwashing. On va vouloir s’acheter une image de marque propre en faisant des actions pour l’environnement.

Dans tous les cas, l’environnement, le recyclage, ça fait partie des sujets qui sont porteurs.

Vanessa (25:15)

Justement, il y a une question de Patricia que je vais vous lire. « Je suis intĂ©ressĂ©e pour entreprendre dans le secteur du dĂ©veloppement durable, l’Ă©conomie circulaire, plutĂŽt en se plaçant dans le conseil ou la sensibilisation, peut-ĂȘtre cibler un public en particulier, et pourquoi pas dĂ©velopper ensuite un produit physique. J’aimerais du coup, si vous le pouvez, que vous m’apportiez votre Ă©clairage sur les opportunitĂ©s de ce secteur. »

Antonella (25:43)

À chaud, je commence. Patrick, tu complùteras ?

Patrick (25:45)

Oui.

Antonella (25:47)

Moi, ce que je vais dire, c’est que lĂ , ce que Patricia me dit, c’est qu’Ă  la fois, elle envisage premiĂšrement le marchĂ© de l’environnement, de l’Ă©conomie circulaire, du recyclage en tant que conseil. On est sur le marchĂ© principal de l’environnement, du recyclage et on est sur le marchĂ© secondaire du consulting, du conseil.

Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu’on croise deux secteurs ! C’est frĂ©quent dans un projet, mais l’environnement, c’est un secteur qui est porteur. Le conseil, c’est un secteur sur lequel oui, il y a de la croissance, ça marche, mais il y a beaucoup d’encombrement. Du coup, il y a une difficultĂ©.

Et aprĂšs, si on va sur ces secteurs-lĂ , on sait qu’on a quand mĂȘme une Ă©norme demande qui va Ă©maner de la part soit de collectivitĂ©s, parce qu’elles ont des budgets, soit d’entreprises, parce qu’elles vont pouvoir s’adosser sur des budgets qui sont dĂ©finis au niveau politique avec des aides, des subventions, etc.

Antonella (26:35)

Et ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu’au final, on va, pour pouvoir dĂ©nicher ces marchĂ©s, ĂȘtre amenĂ© Ă  faire beaucoup de rĂ©seautage et beaucoup d’appels d’offres ou d’appels Ă  projets Ă  rĂ©pondre. Ça va demander une trĂšs bonne technicitĂ© lĂ -dessus. C’est pas pour tout le monde. Il ne suffit pas juste d’ĂȘtre passionnĂ© par le sujet, il faut aussi avoir cette appĂ©tence-lĂ  et ces qualitĂ©s requises pour structurer des rĂ©ponses Ă  des appels Ă  projets, Ă  des appels qui sont trĂšs formatĂ©s. Il faut avoir l’habitude du consulting, de l’audit et de ces pratiques-lĂ  pour, on va dire, avoir une chance de dĂ©nicher ces offres-lĂ .

Antonella (27:13)

Et puis aprĂšs, il y a aussi un modĂšle Ă©conomique Ă  inventer. Parce que finalement, comme il y a beaucoup de monde sur ces secteurs-lĂ , c’est pas toujours Ă©vident d’ĂȘtre sĂ©lectionnĂ©. C’est plus facile d’ĂȘtre sĂ©lectionnĂ© si on fait suffisamment de rĂ©seautage et qu’on arrive Ă  rĂ©pondre Ă  beaucoup d’appels d’offres en mĂȘme temps, parce qu’on se met en groupement avec beaucoup d’autres partenaires prestataires. Ça peut ĂȘtre une maniĂšre de rentrer sur plusieurs marchĂ©s.

Et pour autant, c’est… Ça y est, j’ai perdu mon idĂ©e. C’est mon rhume de cerveau qui revient. Je parle pas Ă  la vitesse de mon cerveau !

Et pour autant, c’est difficile. C’est ça que je voulais dire. Et pour autant, c’est difficile quand bien mĂȘme, parce qu’on reste sur ce mĂ©tier du conseil, oĂč le modĂšle Ă©conomique, c’est souvent le tarif jour. Et le tarif jour n’est pas forcĂ©ment extrĂȘmement confortable. Et aujourd’hui, on le sent bien quand on est consultant, on le sait bien Ă©galement quand on lit les statistiques, les gens qui ne font que du conseil, quand ils vendent 100 jours dans l’annĂ©e, c’est le pompon. C’est-Ă -dire c’est un temps plein.

Antonella (28:20)

Quand on vend 100 jours dans l’annĂ©e Ă  300 ou 500 €/jour, ce n’est pas la mĂȘme chose que quand on les vend Ă  1 500 €. Et donc lĂ , on peut ĂȘtre finalement dans une certaine frustration et pas arriver Ă  s’en tirer suffisamment, parce qu’on est dans un modĂšle Ă©conomique ou de vente de prestations Ă  la journĂ©e.

Antonella (28:37)

Et donc lĂ , je rebondis sur le fait de dire que oui, Patricia, si vous avez un projet comme celui-ci, on ne peut y aller que si on va vers une cible particuliĂšre. Ça, c’est la premiĂšre condition, on en reparlera un peu aprĂšs.

Et la deuxiĂšme condition, c’est peut-ĂȘtre d’essayer de rĂ©inventer le business. C’est-Ă -dire que peut-ĂȘtre qu’il y a des choses Ă  faire, peut-ĂȘtre qu’il faut arrĂȘter de facturer Ă  la journĂ©e. Peut-ĂȘtre qu’il faut essayer vous mĂȘme de trouver finalement oĂč les externalitĂ©s nĂ©gatives de certaines entreprises peuvent devenir des externalitĂ©s positives pour d’autres.

Finalement, les dĂ©chets des uns peuvent devenir l’approvisionnement des autres. Et peut-ĂȘtre les mettre en relation, mais avoir finalement des prix qui ne soient pas des prix jour, mais qui soient des prix qui sont liĂ©s aux Ă©conomies que tout le monde rĂ©alise des deux cĂŽtĂ©s. À la fois en compost des dĂ©chets ou Ă  la fois en apport de matiĂšres premiĂšres. Avoir des systĂšmes qui sont plus innovants au niveau de la tarification. Ou carrĂ©ment Ă©voluer et se lancer sur des activitĂ©s avec des ventes de produits qui sont liĂ©s Ă  l’environnement, au recyclage, aux Ă©conomies circulaires.

Antonella (29:37)

Parce que lĂ , on sait que ce sera finalement plus facile de s’en tirer.

Antonella (29:42)

Patrick, tu veux compléter ?

Patrick (29:46)

De toute façon, le marchĂ© du conseil en gĂ©nĂ©ral, il est beaucoup plus solvable auprĂšs des collectivitĂ©s, si on parle de l’environnement, recyclage, ou auprĂšs d’une entreprise, en B2B, qu’en particulier.

En France, dĂ©jĂ  la notion globale, mĂȘme au niveau des entreprises, la consommation de conseil en France est trois fois infĂ©rieure Ă  celle des pays anglosaxons. C’est-Ă -dire qu’on n’a pas cette habitude autant ancrĂ©e en France d’avoir recours Ă  des services intellectuels pour se faire aider Ă  faire des choses.

C’est quelque chose qui est moins rĂ©pandu, d’une part. Et d’autre part, sur cette problĂ©matique, je pense que de rentrer directement dans les activitĂ©s environnementales, recyclages, qui sont souvent des activitĂ©s lourdes capitalistiques, avec des gros investissements, mais il y a aussi de le voir comme une thĂ©matique transversale, c’est-Ă -dire qui peut irriguer plein de projets, ou votre spĂ©cificitĂ©.

Comme on disait, on fait du coaching et pas du coaching en gĂ©nĂ©ral, soit un coaching, soit une thĂ©matique particuliĂšre pour pouvoir se nicher et vraiment pouvoir toucher une cible et parler directement de quelque chose. C’est pareil sur l’environnement. C’est de rĂ©flĂ©chir Ă  des choses qui se font habituellement sans prendre en compte cette dimension-lĂ , et de proposer une activitĂ© qui prend en compte fortement la dimension environnementale, recyclage ou autre.

Antonella (31:03)

Oui, comme Ă  l’exemple des impressions, de tous les mĂ©tiers de l’imprimerie. Au dĂ©part. C’est eux qui ont commencĂ©. C’est rĂ©inventer un mĂ©tier qui existe dĂ©jĂ , mais en allant vraiment au-delĂ  de ce qu’on essaye de bricoler pour dire que c’est de l’environnement. De rĂ©volutionner le secteur. « RĂ©volutionner », c’est un grand mot, mais en tout cas de se lancer dans une activitĂ© en tant que telle, mais vraiment de la faire sous cet angle-lĂ , environnementale.

Patrick (31:28)

Par exemple, on a des projets en ce moment, lĂ , sur le vrac. En cosmĂ©tique, je pense notamment Ă  Alexandra. Donc lĂ , c’est de la cosmĂ©tique, mais c’est sur la modalitĂ© vrac. Il y a une modalitĂ© liĂ©e Ă  la prĂ©occupation environnementale et qui fait que des gens disent « Oui, c’est un peu stupide, tous ces emballages qu’on fabrique et qu’on jette. » Ça, c’est un exemple.

En gros, son mĂ©tier, ce n’est pas vraiment l’environnement, c’est la cosmĂ©tique, mais c’est la cosmĂ©tique avec une dimension environnementale qui est posĂ©e du conditionnement en vrac. Si ça se dit « conditions en vrac », puisque par dĂ©finition…

Antonella (32:05)

Oui, mais on a compris.

Patrick (32:09)

Souvent, c’est ça. C’est ce que Steve Jobs appelait connecting the dots. C’est-Ă -dire qu’une innovation ou une nouvelle approche, ce n’est pas tant de faire quelque chose de radicalement nouveau, c’est de relier plusieurs choses, plusieurs idĂ©es et de les combiner. C’est de la combinatoire, souvent. Un positionnement, lĂ  par exemple sur l’environnement, ça va ĂȘtre de combiner des habitudes dans un secteur et de les transposer ailleurs en disant « Tiens, ça, c’est un truc qui se fait pas dans tel domaine, alors que ça se fait pas mal ailleurs. »

Ça vous permet de combiner des faisabilitĂ©. Parce que quand on fait quelque chose de vraiment nouveau, dans une demande nouvelle, on ne sait pas trop si ça va marcher, rencontrer sa demande, etc. On peut faire une Ă©tude de marchĂ© pour le savoir Ă  l’avance. Mais en revanche, quand on met en place une modalitĂ© existant ailleurs qu’on transpose sur un autre marchĂ©, dĂ©jĂ , lĂ , on sait qu’il y a quelque chose d’un peu plus dur sur lequel s’appuyer.

Antonella (32:58)

Ça fait partie de la grosse section de l’Ă©tude de marchĂ©, qu’on appelle l’Ă©tude des marchĂ©s connexes, et qui fait toujours peur aux entrepreneurs quand ils arrivent, ils dĂ©barquent. Et puis, une fois qu’on leur a expliquĂ©, ça se passe bien. Rassurez-vous, on sait faire, on vous accompagne depuis 17 ans lĂ -dessus, donc c’est possible. Tout ce que tu as dit lĂ , ça va se complĂ©ter avec la slide 4, donc on en reparlera Ă©galement.

Antonella (33:21)

Le collaboratif. Oui, on ne peut pas, aujourd’hui et pour les prochaines annĂ©es, parler de secteurs porteurs sans parler de collaboratif. Il y a eu BlaBlaÇar, qui a rĂ©volutionnĂ© le covoiturage.

Il y a le tiers-lieu qui arrive et qui est beaucoup aidĂ© par l’Etat pour sa mise en place. Les tiers-lieux : des lieux oĂč souvent au dĂ©part, on pensait simplement Ă  des bureaux partagĂ©s. Parce que dans les statistiques, on est amenĂ© Ă  dire qu’il y a 60 % de la population va ĂȘtre indĂ©pendante d’ici moins de 10 ans. ForcĂ©ment, ces gens-lĂ  ont besoin de locaux. Ils vont pas tous travailler dans leur bureau chez eux. Ils ont besoin de contacts. Donc ils ont besoin de tiers-lieux pour se retrouver entre indĂ©pendants. Mais le tiers-lieu n’est pas forcĂ©ment liĂ© Ă  l’entrepreneuriat, puisqu’on y trouve aussi en tout cas un Ă©cosystĂšme d’associations, des services d’impression 3D parfois, des animations. Plein de choses qui sont Ă  gĂ©omĂ©trie variable. Ça dĂ©pend du tiers-lieu et finalement du porteur de projet qui crĂ©e ce tiers-lieu. Ce sont des projets passionnants et qu’on aime bien aussi. On en a dĂ©jĂ  vu passer pas mal.

Patrick (34:25)

Et ça fait le lien avec une thĂ©matique rĂ©cente qu’on a dit : crĂ©er des occasions de liens. Le tiers-lieu, c’est aussi une occasion Ă  la fois de croiser des compĂ©tences, de s’apporter des choses, et c’est aussi un lieu de sociabilitĂ©.

Antonella (34:41)

AprĂšs, on a la vente directe, qui a explosĂ© et qui continue d’exploser. J’ai marquĂ© le site aussi. C’est en anglais. Consumer-to-consumer. En français, on dira la vente entre particuliers, donc de particulier Ă  particulier.

C’est l’exemple du Bon Coin, c’est l’exemple de Vinted. C’est toutes ces plateformes, des places de marchĂ© oĂč le particulier va pouvoir vendre un bien qui lui appartient et dont il n’a plus besoin, ou qu’il a achetĂ© en brocante et qu’il a dĂ©cidĂ© de revendre. Tout simplement pour favoriser aussi l’Ă©conomie circulaire. ArrĂȘtez d’acheter du neuf.

Quand on voit l’impact du secteur de l’habillement sur la pollution mondiale, on n’a plus trop envie d’acheter des vĂȘtements neufs. En tout cas pas pour tous les jours. VoilĂ  pourquoi Vinted explose, entre autres, et puis ses petits prix, ça va aussi considĂ©rablement aider.

Ce type de business de mise en relation, de place de marchĂ©, sont vraiment des places de marchĂ© qui ont le vent en poupe. Et on peut en imaginer en dĂ©cliner plein. Aujourd’hui, il y a encore plein de choses Ă  faire. Je suis excitĂ©e par tous les projets qu’on pourrait accompagner lĂ -dedans.

Antonella (35:51)

Il faut s’y mettre, il faut y rĂ©flĂ©chir.

Antonella (35:53)

Dans cette vague-lĂ , on peut englober et dire tous les projets qui sont e-commerce en tant que tels sont porteurs. Mais on voit bien aussi que l’e-commerce aujourd’hui, il a aussi besoin, dans certains secteurs, de s’adosser Ă  une vente multi-canal.

Et donc on a aussi pas mal de gens qui vont lancer de l’e-commerce et qui vont aussi se distribuer, distribuer leurs produits dans des corners, des Ăźlots qui vont exister dans des boutiques physiques. Parce que finalement, ça se complĂšte bien. On va peut-ĂȘtre rencontrer la premiĂšre fois la marque ou le produit dans une boutique physique qui hĂ©berge cette marque-lĂ . On va goĂ»ter par exemple ce produit-lĂ , si je pense Ă  du produit alimentaire. Et puis comme on l’aime bien et que le corner Ă©tait peut-ĂȘtre Ă©vĂ©nement ; le corner n’est pas toujours lĂ  dans la boutique qu’on va visiter ; ou tout simplement pour d’autres raisons, parce qu’il y a d’autres avantages Ă  aller sur le site de commerce.

Parce qu’on a une forme d’abonnement, avec des Ă©conomies si on achĂšte directement chez le commerçante. On va avoir, dans cet e-commerce qui va monter en flĂšche, avec parfois une vente croisĂ©e multi-canal.

Patrick (37:00)

On pense tout de suite au bien physique, mais ça peut ĂȘtre aussi des services. Par exemple, si vous avez des animaux de compagnie et que pour partir en vacances, c’est un problĂšme. Il y a des services de professionnels qui proposent des chenils, qui proposent la garde, autres, etc. Mais ils se dĂ©veloppent le petsitting, oĂč effectivement, c’est des plateformes oĂč on propose de faire garder son chien par des gens qui seront ravis d’avoir un animal pendant un jour, deux jours, un weekend ou une semaine, avec ou sans rĂ©munĂ©ration, selon les modalitĂ©s. Toutes les modalitĂ©s Ă  imaginer. Ça peut ĂȘtre aussi dans les domaines du service. Il y a plein de choses Ă  inventer.

Antonella (37:37)

Ce qui est intĂ©ressant dans ce que tu dis lĂ , c’est que justement, crĂ©er la plateforme de mise en relation entre les propriĂ©taires de chiens et ceux qui voudraient bien garder un chien quelque temps, ça, c’est un projet qui va ĂȘtre porteur.

En revanche, devenir petsitter, si on s’assoit sur la dĂ©finition qu’on a donnĂ©e en dĂ©but de session, Ă  savoir dĂ©velopper une activitĂ© qui vous permet d’en vivre dĂ©cemment Ă  temps plein, clairement, petsitter, ce n’est pas une activitĂ© temps plein. Pour pas grand monde, sauf Ă  vous trouver vraiment dans une zone hyper urbaine, avec une trĂšs bonne densitĂ©.

Malheureusement, il y a beaucoup de gens qui veulent se lancer dans le petsitter, mais qui sont dĂ©jĂ  Ă  la campagne. Et Ă  la campagne, c’est souvent le systĂšme D. On fait appel Ă  la voisine qui va venir nourrir le chat et puis on se dĂ©brouille. On ne fait pas appel Ă  des professionnels et donc on ne peut pas en vivre dans des zones rurales.

Antonella (38:27)

Les secteurs porteurs aussi, c’est tous cette manne du bĂątiment, de l’Ă©coconstruction.

Antonella (38:31)

Écoconstruction, vraiment, c’est l’exemple typique. C’est-Ă -dire qu’on croise le bĂątiment avec le secteur qu’on vient de citer avant sur l’environnement. Avec les normes qui ont Ă©voluĂ© rĂ©cemment. Je pense Ă  toi, Taoufik, avec tout ce que tu fais dans ce domaine-lĂ .

Qu’est-ce qu’on peut dire ? Le bĂątiment, ça a toujours bien marchĂ©. Ça marche toujours bien. Il y a toujours plein de choses Ă  faire. Certains mĂ©tiers sont trĂšs rĂ©glementĂ©s, demandent une formation trĂšs solide. AprĂšs, il y a d’autres mĂ©tiers sur lequel on peut se former et dĂ©marrer assez vite.

On voit une petite proportion de cadres, qui ont Ă©tĂ© vraiment burnoutĂ©s par le mĂ©tier tertiaire, la profession intellectuelle supĂ©rieure et les environnements d’open-space, qui dĂ©cident de se reconvertir vers des mĂ©tiers de l’artisanat et qui vont faire une formation de X mois sur la serrurerie. Parce que la serrurerie, ça fait partie des secteurs porteurs.

Vous ĂȘtes sur de dĂ©velopper une boite qui va fonctionner, si vous respectez les Ă©tapes clĂ©s que l’on va vous exposer dans la quatriĂšme section « Comment faire pour rĂ©ussir ? » Mais ça fait partie des secteurs qui sont trĂšs porteurs.

Patrick (39:38)

Et d’ailleurs, quand tu parles d’Ă©coconstruction, effectivement, lĂ  aussi sur la dimension environnementale, il y a des choses Ă  faire. Parce que comme c’est un mĂ©tier qui a toujours connu une forte demande, les artisans classiques ou les entreprises ont des gros carnets de commandes ; sauf les pĂ©riodes de crise ou de mou, mais globalement ; ils n’ont pas Ă©tĂ© trĂšs innovants en gĂ©nĂ©ral. Et quand on a une demande particuliĂšre en Ă©coconstruction ou dans d’autres domaines… MĂȘme sur l’isolation, il y a eu des entreprises qui se sont crĂ©Ă©es avec l’histoire d’isoler Ă  0 €, mais ça, c’Ă©tait souvent des boĂźtes ad-hoc.

Mais en gĂ©nĂ©ral, les professionnels n’ont pas trop investis ce champ, parce qu’ils n’avaient pas vraiment de se former Ă  des choses nouvelles. Puisque toute façon, il y a des endroits en France oĂč il n’y a pas suffisamment d’artisans et auquel cas, si vous voulez faire quelque chose, vous faites aux conditions des gens que vous trouvez qui veulent bien vous prendre sur leur carnet de commandes et pas Ă  ce que vous voudriez faire.

Il y a eu moins d’innovation sur ce secteur-lĂ , donc il y a plus de marge de manƓuvre et de possibilitĂ© de crĂ©er des services particuliers qui prennent en compte les nouvelles tendances de consommation.

Antonella (40:48)

Finalement, c’est logique. C’est-Ă -dire que lĂ  oĂč il y a beaucoup de professionnels dans le bĂątiment, ils se tirent vers la hausse. Et donc on va trouver des professionnels qui se sont mis dans le bĂątiment et qui ont vraiment fait l’effort d’assumer la mutation et d’aller vers l’Ă©coconstruction.

Et dans les secteurs ruraux, comme il n’y a pas assez de professionnels du bĂątiment, qu’ils ont tous leur carnet de commandes plein, il y en a trĂšs peu qui ont fait l’effort et du coup, on se retrouve dans des dĂ©serts, avec pas de professionnels sĂ©rieux.

Antonella (41:14)

AprĂšs, la dĂ©clinaison de l’Ă©coconstruction par rapport au bĂątiment, ça fait du sens, mais il n’y a pas que ça. Si on croise par exemple deux autres secteurs. On croise le bĂątiment et les seniors. C’est trĂšs intĂ©ressant.

Je pense Ă  l’exemple de mes beaux-parents qui ont visitĂ© rĂ©cemment une rĂ©sidence seniors. La rĂ©sidence sĂ©niors, on imagine quand mĂȘme que, vu que c’est adaptĂ© aux seniors… Vous m’arrĂȘtez si je me trompe. Et bien non. C’est-Ă -dire qu’on a des douches qui ont Ă©tĂ© pensĂ©es. Oui, il n’y a pas de marche. On peut rentrer dans la douche sans avoir besoin de lever la jambe si on a des difficultĂ©s, parce qu’on a un dĂ©savantage. OK, super, mais on n’a pas pensĂ© que laisser le fond de la salle de bain et le fond de la douche, et mĂȘme le pourtour de la salle de bain avec un sol extrĂȘmement glissant, c’est une absence totale de bon sens. Et vous vous retrouvez comme ça que des rĂ©sidences, 200 chambres, 200 salles de bain qui sont en gros des patinoires.

Il y a des choses Ă  faire et j’ai envie de dire que se spĂ©cialiser dans la construction adaptĂ©e aux seniors, ça fait du sens aussi.

Antonella (42:20)

On peut croiser, comme ça, pas mal de secteurs.

Antonella (42:24)

AprĂšs, l’alimentation, le bio pour des marchĂ©s qui ont le vent en poupe. Je n’ai pas non plus notĂ© les derniĂšres statistiques sur la progression du bio. Avec toutes les problĂ©matiques qu’on a autour du label bio. En tout cas, on est dans un secteur en croissance, avec une prise de conscience que les aliments qui ont trop de pesticides sont mauvais pour le corps.

Mais aprĂšs, on n’a pas que le bio et l’alimentation en gĂ©nĂ©ral. C’est-Ă -dire que l’alimentation, c’est les restos. Ça marche toujours. C’est difficile de lancer un restaurant. Il y a Ă©normĂ©ment d’Ă©checs dans les restaurants. On en parle d’ailleurs dans une autre vidĂ©o qu’on a dans nos galeries.

Antonella (42:57)

Parce qu’il y a beaucoup de gens qui se lancent dans la restauration et qui n’ont aucune expĂ©rience en restauration, et qui se plantent. Et en plus, on est sur un mĂ©tier qui est extrĂȘmement en tension. C’est-Ă -dire qu’on trouve trĂšs peu de personnel pour ces mĂ©tiers-lĂ .

Mais pour autant, ça marche. C’est-Ă -dire que quand on arrive Ă  se constituer une Ă©quipe, on arrive Ă  avoir des beaux business. Il y a beaucoup de gens qui ont achetĂ© de belles opportunitĂ©s suite au COVID, parce qu’il y avait des restaurants qui ont coulĂ©, qui n’ont pas pu ĂȘtre repris correctement. Il y en a d’autres qui s’en sont extrĂȘmement bien tirĂ©s.

Je pense Ă  un autre client qu’on a accompagnĂ© moult fois sur plusieurs projets et qui a lancĂ©, juste avant la pandĂ©mie, un restaurant rapide. Il avait un business plan Ă  1 million € pour la premiĂšre annĂ©e et le COVID il est tombĂ© par lĂ . On va dire « Ça va mal se passer. » Mais il a pris un Ă©norme virage. Il a tout reconcentrĂ© sur la vente Ă  emporter et c’est une annĂ©e magnifique qu’il a fait. Premier bilan, premiĂšre annĂ©e de COVID, 750 000 de chiffre, avec un trĂšs bon rĂ©sultat.

Antonella (43:54)

Donc c’est possible. Il faut arrĂȘter d’imaginer qu’on est dans une pĂ©riode oĂč on ne peut rien faire. On peut entreprendre dans l’alimentation et bien s’en tirer. On peut aussi devenir maraĂźcher et vivre dĂ©cemment de son activitĂ©, parce qu’il y a beaucoup de choses Ă  faire.

Antonella (44:07)

Et puis aprĂšs, il y a toute la vague du « sans ». Le sans gluten, le sans lactose. Et demain, si vous lancez des pĂątisseries, par exemple, ça peut ĂȘtre intĂ©ressant d’aller s’engouffrer dans ce segment-lĂ . Parce qu’on a de plus en plus de demande et pas forcĂ©ment en face une offre qui soit adĂ©quate vis-Ă -vis des attentes des clients.

Patrick (44:27)

Tu crois qu’on peut faire des Paris-Brest light ?

Antonella (44:33)

Light, sûrement, mais sans lactose, je crois pas.

Patrick (44:38)

Il faut savoir qu’on est importateur net de produits bio, alors qu’on est une grande nation agricole. Ce qui montre qu’il y a quand mĂȘme des places Ă  prendre.

Antonella (44:46)

En production dur. MĂȘme si la production, ce sont des activitĂ©s qui sont moins rĂ©munĂ©ratrices. Mais ça correspond vraiment Ă  un changement de vie pour beaucoup de monde. Se retrouver dans une nouvelle vie rurale, Ă  faire des choses qui font du sens et dĂ©velopper une activitĂ© de ce type-lĂ .

Patrick (45:02)

Je ne dis pas ça pour forcĂ©ment ĂȘtre agriculteur, mais c’est pour dire que globalement, l’offre manque.

Antonella (45:11)

L’offre est insuffisante. Que ce soit agriculteur ou importateur, il y a un vrai sujet, parce qu’il faut aussi sourcer Ă  l’Ă©tranger.

Antonella (45:21)

AprĂšs, on a toute la vague de l’antigaspi, qui correspond aussi Ă  notre prise de conscience que la planĂšte est Ă©puisĂ©e et qu’il faut arrĂȘter de faire n’importe quoi. Et dans cette vague-lĂ , on a tout ce qu’on appelle le DIY, en anglais, le do it yourself. Tout ce qui permet Ă  des personnes, Ă  des individus de faire soi-mĂȘme quelque chose.

Ça veut dire qu’au lieu de vendre un meuble, on va le vendre en kit. Ça veut dire qu’on va aussi vendre beaucoup de loisirs crĂ©atifs oĂč les gens vont faire eux-mĂȘmes des bijoux, vont faire eux-mĂȘmes des tas de choses au lieu de les acheter. Ils vont les acheter en petits bouts et puis ils vont les crĂ©er eux-mĂȘmes. Ça correspond Ă  plusieurs tendances de fond.

Patrick (46:04)

C’est le bracelet que ma fille m’a fait, c’est ça ?

Antonella (46:15)

Ça correspond Ă  la fois au fait de faire des choses soi-mĂȘme, au sentiment aussi d’aboutissement de faire des choses concrĂštes dans une sociĂ©tĂ© qui manque de repĂšres. Ça correspond aussi Ă  un besoin d’acheter moins cher, parce que quand on fabrique un produit juste en achetant des matiĂšres premiĂšres et en finissant, Ă©videmment, ça coĂ»te moins cher.

Ça correspond Ă  l’antigaspi en tant que tel, puisqu’on va recycler des produits et rĂ©inventer. On va s’inventer des dispositifs… J’ai une image de tuyaux recyclĂ©s pour faire des bacs pour faire des salades ou des fraises. Il y a plein de choses lĂ -dedans. Qu’on vende les idĂ©es du do it yourself ou qu’on vende les kits de loisirs crĂ©atifs qui correspondent peut-ĂȘtre… 

LĂ , je pense Ă  quelqu’un d’autre, je pense Ă  Sophie. Des kits de loisirs crĂ©atifs qui seraient ciblĂ©s. Il y a les seniors, mais il y en a d’autres aussi. Je ne vais pas tout rĂ©vĂ©ler, Sophie. On peut aller et on peut se lancer sur ces secteurs-lĂ , parce qu’ils croisent des secteurs extrĂȘmement porteurs.

Patrick (47:17)

C’est aussi dans le bricolage. Et ce n’est pas obligĂ© d’ĂȘtre tout ou rien. De proposer une partie sur la chaĂźne de fabrication. Par exemple, en l’occurrence, lĂ , elle a fait son Ă©tude de marchĂ© en se disant « Tiens, je voudrais faire de la rĂ©novation de meubles. » Mais comme elle fait du beau travail, au final, ça faisait quand mĂȘme cher. Et elle fait une partie de la chaĂźne. Elle propose le dĂ©capage-sablage. Du coup, des choses qui nĂ©cessitent des Ă©quipements professionnels et que les gens n’auraient pas. Et donc du coup, il y a une Ă©tape du DIY qui est confiĂ©e Ă  une entreprise.

Antonella (47:56)

Tout Ă  fait. Et puis, dans la rĂ©paration, on peut Ă©galement penser Ă  SĂ©bastien, avec tout ce qui est impression de produits, de petites piĂšces de rĂ©paration en 3D, qui ont aussi beaucoup d’avenir si on sait bien les mettre en scĂšne.

Patrick (48:13)

Sachant qu’il y a quand mĂȘme une dimension « qu’est-ce qui rend tout ça possible ? » Parce qu’on peut dire que c’est des petits montants. Par dĂ©finition, quand vous vendez des choses qui sont moins chĂšres, il faut en vendre plus pour gagner sa vie.

Mais c’est aussi le numĂ©rique, le web, tout le marketing qu’on peut faire sur Internet, qui peut permettre de mettre Ă  disposition et de toucher un marchĂ© qu’on n’aurait pas pu toucher dans des configurations de distribution assez classique, avec des revendeurs ou avec une boutique, etc.

Du coup, ça crĂ©e des opportunitĂ©s d’activitĂ© en rĂ©duisant les coĂ»ts de transaction, puisque avec la vente Ă  distance, ça permet de rĂ©duire toute une partie de la chaĂźne de distribution pour des produits qui sont unitairement pas chers et pour lesquels ça ruinerait la rentabilitĂ© que d’avoir une boutique, des revendeurs, d’un rĂ©seau de distribution Ă  rĂ©munĂ©rer.

Antonella (48:59)

Tu m’as fait vraiment une transition, sans le vouloir, sur le luxe et le low-cost. Ce qu’on observe, c’est qu’il y a une paupĂ©risation de la population. Ça veut dire qu’il y a de plus en plus de pauvres, trĂšs pauvres, en dessous du seuil de pauvretĂ©. Mais il y a aussi de plus en plus de gens qui sont aisĂ©s, qui sont confortables, comme les sĂ©niors. Et il y a aussi une mutation psychologique de la population, qui fait que par rapport Ă  il y a 50 ans, on a des prioritĂ©s de dĂ©penses qui sont bien plus marquĂ©es.

C’est-Ă -dire qu’il y a 50 ans, dĂ©jĂ , quand on mangeait Ă  sa faim, on Ă©tait dĂ©jĂ  trĂšs content. Aujourd’hui, on va avoir des gens qui vont pouvoir dĂ©penser trĂšs cher dans certains secteurs, parce qu’ils sont fans de nouvelles technologies, et qui vont dĂ©penser rien sur l’alimentation, parce qu’ils veulent acheter qu’en low-cost.

Antonella (49:46)

Du coup, sur chacun des marchĂ©s existants, on va trouver maintenant de la place non plus dans le bon produit, le bon rapport-qualitĂ© prix, qui lui est amenĂ© Ă  fondre comme neige au soleil. Il y a de moins en moins de bon rapport-qualitĂ© prix. Un sĂšche-linge qui dure plus de cinq ans, c’est un truc extraordinaire. C’est un truc de fou. Aujourd’hui, on a le luxe, avec la garantie, l’extension. C’est pas pour le sĂšche-linge, mais pour des produits vraiment qui valent le coup. En mĂȘme temps, dans l’Ă©lectromĂ©nager, on a le segment du luxe. Et puis on a le segment du low-cost. Avec par exemple des petits produits qu’on va vendre.

Et pourquoi je dis que tu me fais le lien, c’est que ça va amener d’autres problĂ©matiques pour l’entrepreneur qui va dĂ©marrer. C’est-Ă -dire que les compĂ©tences Ă  maĂźtriser ne sont pas les mĂȘmes quand on se lance sur le luxe ou sur le low-cost, mais il y a une chose qui est commune, c’est que si on ne maĂźtrise pas le marketing et le webmarketing comme on vous l’enseigne pour vous permettre d’avoir de l’audience, pour vous permettre d’ĂȘtre visible sur la toile, sur Internet, sur les rĂ©seaux sociaux, mathĂ©matiquement, on ne pourra pas s’en sortir, notamment dans le low-cost.

Antonella (50:56)

Puisque c’est des petits paniers d’achats. Il va falloir soit crĂ©er de la bonne rĂ©currence pour ne pas avoir besoin de redĂ©penser de la publicitĂ© pour refaire des ventes. Sinon, la marge qu’on va avoir pour chaque vente va ĂȘtre trop mangĂ©e par l’effort de publicitĂ©. Du coup, la notion d’abonnement, de rĂ©currence va aider.

Soit… Du coup, j’ai bouffĂ© la deuxiĂšme idĂ©e que j’avais en tĂȘte.

Soit augmenter le panier d’autres maniĂšres pour finalement faire en sorte que les gens achĂštent plein de petites choses, qui seront certes pas chĂšres, mais pour avoir un panier suffisamment solide.

Patrick (51:32)

Comme se promener dans le labyrinthe des rayons Ikéa.

Antonella (51:36)

Nous forcer Ă  passer dans tous les rayons. Qui n’a pas dĂ©jĂ  craquĂ© ?

Antonella (51:52)

Le webmarketing, on va dire que c’est une compĂ©tence qui devient incontournable. On en parle dans notre programme “DĂ©collage Start Me Up” oĂč on vous aide Ă  ĂȘtre en autonomie lĂ -dessus, Ă  savoir Ă©crire pour le Web, Ă  savoir faire du rĂ©fĂ©rencement naturel, payant, Ă  savoir utiliser toutes les techniques qui fonctionnent.

Mais le webmarketing, ce n’est pas que crĂ©er soi-mĂȘme son site Internet, c’est aussi se lancer peut-ĂȘtre dans des mĂ©tiers qui sont liĂ©s au webmarketing. C’est-Ă -dire se lancer en tant que community manager, se lancer en tant que coach directeur, se lancer en tant que rĂ©dacteur web. Tous ces mĂ©tiers-lĂ  qui n’existaient pas il y a 10 ans et qui aujourd’hui sont en plein boom, et qui permettent Ă  beaucoup d’entrepreneurs, et souvent beaucoup d’entrepreneuses d’ailleurs, d’avoir une vie Ă  gĂ©omĂ©trie variable, avec de la souplesse.

Parce que finalement, ce sont des mĂ©tiers qui sont trĂšs asynchrones. On travaille quand on veut. Si on veut rĂ©diger la nuit, on rĂ©dige la nuit. Si on veut rĂ©diger pendant la sieste des enfants, on rĂ©dige pendant la sieste des enfants. C’est vrai que ça gĂ©nĂšre beaucoup d’activitĂ© lĂ -dessus. Et il y a des places de marchĂ© qui existent et qui sont dĂ©jĂ  trĂšs solides lĂ -dessus, et qui permettent de facilement dĂ©marrer un business.

Antonella (53:03)

Attention, quand je dis que c’est facile de dĂ©marrer un business lĂ -dedans, ça ne veut pas dire qu’il faut partir en ayant rien rĂ©flĂ©chi, en ne s’Ă©tant pas formĂ© sur le mĂ©tier d’entrepreneur. Ça veut juste dire qu’on a des bonnes chances de s’en sortir si on fait les choses correctement.

Vanessa (53:17)

Je me permets de t’interrompre, Antonella. Il y a Ali Troudi qui a laissĂ© un message justement en disant que son projet, c’Ă©tait de vulgariser le webmarketing pour permettre Ă  mon audience de se lancer dans l’infopreunariat. Qu’il comptait crĂ©er un blog, plus une chaĂźne YouTube pour dĂ©buter. C’Ă©tait en lien avec le webmarketing.

Antonella (53:37)

Clairement, c’est hyper alignĂ©, parce que de plus en plus de gens ont besoin de maĂźtriser ces compĂ©tences. En revanche, on est dĂ©jĂ  sur un mĂ©tier trĂšs encombrĂ© si on commence Ă  vendre des pelles et des pioches. C’est-Ă -dire que former les gens lĂ -dessus, il y a dĂ©jĂ  pas mal de monde. Qu’est-ce que tu as envie de dire, toi, Patrick, lĂ -dessus ?

Patrick (53:53)

Oui, c’est la partie Ă©mergĂ©e de l’iceberg. On voit ce qu’on appelle les pure players. On voit les gens qui sont Ă  100 % sur le web. LĂ  encore, c’est du 200 %, puisque c’est faire du web pour les gens qui veulent faire du web. Mais c’est l’arbre qui cache la forĂȘt, parce que la forĂȘt, c’est plutĂŽt que l’ensemble des projets entrepreneuriaux qui sont dans la vie rĂ©elle ont besoin d’une dimension web pour complĂ©ter.

Quand on parle de canal de distribution, par exemple, on a des personnes dans le service qui font de la prestation par exemple Ă  l’enfance. Elles vont faire des ateliers, des prestations dans pĂ©rimĂštre de 20 kilomĂštres Ă  la ronde, mais il y a parallĂšlement toute une activitĂ© en Web, en distanciel, pour complĂ©ter. D’une part pour toucher les gens, mĂȘme pour le prĂ©sentiel, et Ă  la fois pour complĂ©ter la gamme de services en touchant des gens plus loin. Le plus gros potentiel, c’est de mettre une dimension numĂ©rique Ă  un projet qui…

Antonella (55:03)

Qui est un projet brick and mortar. Un projet qui est rĂ©el. C’est-Ă -dire possible s’il fallait choisir, c’est vrai qu’aujourd’hui, moi, j’irais plus dans le webmarketing pour les entreprises existantes, avec une activitĂ© rĂ©elle oĂč on se rencontre, que le webmarketing pour les webmarketeurs. Parce qu’Ă  mon sens, le webmarketing pour les webmarketeurs, il y a dĂ©jĂ  beaucoup de monde. Alors que dans l’autre segment, il y a plus de choses Ă  faire.

Et aprĂšs, on peut aller mĂȘme un cran plus loin. Parce que lĂ , dans le projet que nous a formulĂ© la personne que tu viens de dire, Ali, on a une problĂ©matique. Justement, c’est encombrĂ©, mais il faut peut-ĂȘtre allĂ© un cran plus loin et se dire « Qu’est-ce qu’il manque dans ce secteur ? »

Finalement, quand on est qu’une entreprise et qu’on veut chercher un prestataire pour faire du community management, pour faire de la rĂ©daction SEO, pour gĂ©rer mes pubs sur Ad, Taboola ou sur autre chose, on est face Ă  une difficultĂ© Ă©norme : c’est choisir son prestataire. C’est-Ă -dire qu’aujourd’hui, on va avoir Ă©ventuellement une place de marchĂ©, Textbroker, pour la rĂ©daction web, mais on n’a pas une place de marchĂ© pour les professionnels qui vont m’aider Ă  gĂ©rer mes campagnes pub SEA sur le web.

Antonella (56:23)

Il y a peut-ĂȘtre un croisement Ă  faire entre les places de marchĂ© et tous ces professionnels qui existent, parce qu’ils sont tellement nombreux Ă  s’ĂȘtre formĂ©s au community management et Ă  ces choses-lĂ , mais ils ne sont pas visibles, on les voit pas trĂšs bien, on ne peut pas les Ă©valuer. On a juste les Ă©valuations sur Facebook.

Alors qu’on aurait une vraie place lĂ -dessus. On pourrait faire quelque chose de bien plus intĂ©ressant et cette place de marchĂ© Ă  monter, ça rĂ©pond peut-ĂȘtre plus Ă  une demande, lĂ , de structuration du marchĂ© du webmarketing.

C’est une idĂ©e qui me vient. Ça ne veut pas dire que c’est la bonne idĂ©e pour Ali, mais en tout cas, ce serait plus porteur que l’idĂ©e initialement formĂ©e.

Patrick (57:02)

Oui, parce que la mise en marchĂ© sur le numĂ©rique, ça rĂ©duit drastiquement ce qu’on appelle les coĂ»ts d’intermĂ©diation. Puisqu’aller chercher un client ou ĂȘtre visible, c’est beaucoup plus accessible. En revanche, ce qui manque rapidement, on va bien mĂȘme quand vous faites des recherches ou quand vous nous avez trouvĂ©, il y a tout, il y a Ă©normĂ©ment de choses sur le web.

AprĂšs, c’est « Comment Ă©valuer la qualitĂ© des services ? » Et quelque part, des places de marchĂ©, des rĂ©fĂ©rencements, des certifications, tout ça, c’est des choses qui permettent de structurer un marchĂ© et de pouvoir dire « Je peux acheter en confiance parce que je trouve un endroit oĂč il y a des Ă©lĂ©ments objectifs Ă©valuĂ©s par des tiers extĂ©rieurs, qui me permettent de dire il y a de la qualitĂ©. Je connais pas. Moi, je ne suis pas en capacitĂ© d’Ă©valuer. »

AprĂšs, il y a diffĂ©rents modĂšles. Nous, par exemple, on est dans un modĂšle « try and buy ». On a Ă©normĂ©ment de contenus gratuits qu’on donne pour que les gens voient le travail et puissent se faire une idĂ©e Ă  l’avance. Mais c’est qu’on n’a pas toujours accĂšs Ă  ça.

Patrick (57:57)

Et effectivement, il y a plein de marchés qui ont besoin de se structurer pour faire apparaßtre des indicateurs de confiance et vont se dire « Est-ce que je peux aller là ou pas ? » et évaluer le produit. Et pas simplement cliquer sur une pub ?

Antonella (58:09)

C’est une bonne maniĂšre de croiser finalement le webmarketing avec un autre sujet, mais on pourrait imaginer le label des professionnels du webmarketing qui respectent la charte bidule qu’on a inventĂ© et du coup on la fait respecter, et ça crĂ©e une aura et du sĂ©rieux.

Comme on pourrait aussi imaginer des labels produits adaptĂ©s aux seniors, produits adaptĂ©s Ă  telle typologie. Parce que ça fait du sens et ça rassure le client dans son processus d’achat. Le label n’est pas rĂ©servĂ© au bio et Ă  l’alimentation.

Patrick (58:39)

Prenons l’exemple d’Amazon. Amazon, ce qui fait la force de cette place de marchĂ©, outre le fait qu’elle est massive… On peut critiquer effectivement la sociĂ©tĂ© Amazon, mais ce qui est sĂ»r, c’est qu’ils ont un sens du service, une organisation et un service client qui est extraordinaire.

Et deuxiĂšmement, parce que comme il y a beaucoup de volumes, il y a des commentaires. Et donc quand vous achetez quelque chose, vous pouvez vous faire une opinion de la qualitĂ© du produit et on voit bien que lĂ , il s’agit de croiser.

C’est pour ça que Jeff Bezos avait dit ce truc vachement intĂ©ressant. Il avait dit « Quand on veut chercher un marchĂ©, quelque chose, choisir un secteur, il ne faut pas regarder les secteurs Ă  venir. Il faut regarder les secteurs qui seront toujours lĂ . »

Et donc lui a choisi les secteurs de distribution. Il y a des biens aux mĂ©nages de la vie courante, parce que ce sera toujours lĂ . AprĂšs, sous des modalitĂ©s diffĂ©rentes. Et il a croisĂ© ça avec le numĂ©rique, qui est effectivement de faire une mise Ă  disposition des services, des produits d’une façon compĂ©titive, avec une qualitĂ© de service et une charte.

Patrick (59:45)

Et donc du coup, c’est bien un mĂ©tier qui sera toujours lĂ . LĂ , on voit bien, quand on croise dans tous les secteurs qu’on a avancĂ©s. Il y a Ă  la fois l’aspect que ce sont des choses existantes, des choses qui ont Ă©tĂ© dopĂ©es par des nouvelles possibilitĂ©s qui sont offertes aujourd’hui. C’est dans ce mixte qu’on va aller chercher les meilleurs opportunitĂ©s de business.

Antonella (01:00:06)

Finalement ce qu’on vient de dire lĂ , ça nous fait encore une transition. On ne fait pas exprĂšs, mais c’est le « Made in France ». Le « Made in France », c’est avant tout un label « FabriquĂ© en France », mais c’est aussi quelque chose qui va rassurer le client dans son processus d’achat. Le rassurer pour certains, parce qu’il veut acheter français, ou tout simplement lui permettre de se sentir utile.

Parce que c’est non pas un consommateur, mais un consom’acteur, et qui se sent responsable en achetant des produits qui seront fabriquĂ©s en France plutĂŽt que d’acheter des produits qui ont Ă©tĂ© fabriquĂ©s Ă  l’autre bout du monde par des enfants qui n’avaient pas spĂ©cialement envie de travailler.

Du coup, ce « Made in France », il est porteur. Et il ne s’agit pas lĂ  de lancer le label « Made in France » parce qu’il existe dĂ©jĂ  en tant que tel. Mais on voit bien que c’est ce label qui porte plein de produits. Et donc du coup, demain, si vous vous lancez, que ce soit dans l’alimentation, le luxe, le collaboratif, l’environnemental ou une cible particuliĂšre, le fait d’avoir des kits en DIY qui sont made in France, on croise encore une fois des secteurs qui sont porteurs et donc on se niche de plus en plus et on bĂ©nĂ©ficie de propulsion de ces secteurs qui sont tous les deux porteurs.

Vanessa (01:01:23)

Justement, lĂ , tu as listĂ© les diffĂ©rents secteurs toujours porteurs jusqu’en 2050. Est-ce qu’il y en a un qui ressort, qui va mieux marcher que d’autres ou pas ?

Antonella (01:01:38)

Ça m’embarrasse de rĂ©pondre Ă  cette question-lĂ , parce que du coup, on ne prend plus la question dans le bon sens. C’est-Ă -dire qu’on a vu les secteurs qui sont toujours porteurs. Il y en a plein. On a essayĂ© de les tracer exhaustifs, mais je ne dis pas que je n’en ai pas oubliĂ© un. J’ai travaillĂ© sur mon mobile avant-hier pour prĂ©parer le diaporama. À la volĂ©e, mais je crois que j’ai quand mĂȘme fait un travail de fond pour penser Ă  tout.

Antonella (01:02:05)

Mais la question qu’on se pose, c’est finalement : est-ce que mon secteur est porteur ? Mais quand on dit « Est-ce que l’idĂ©e que j’ai est sur un secteur porteur ? » La question, c’est : qui pose la question ? Est-ce que c’est moi, Antonella ? Est-ce que c’est Patrick ? Est-ce que c’est Vanessa ?

C’est-Ă -dire que le secteur porteur du sans gluten, il est peut-ĂȘtre porteur pour moi, mais il est peut-ĂȘtre pas porteur pour Patrick, qui va plutĂŽt prĂ©fĂ©rer le sans-sucre. Je dis ça parce qu’il faut que le projet soit alignĂ© avec qui on est.

Antonella (01:02:38)

Ça me fait le lien avec la section d’aprĂšs. C’est-Ă -dire que le projet que vous allez dĂ©finir, il faut qu’il vous permette de rĂ©ussir vous et non pas quelqu’un d’autre. 

Choisir un projet qui est sur un secteur porteur, on va dire que c’est la premiĂšre marche, mais ce n’est pas suffisant pour faire en sorte que vous rĂ©ussissiez vraiment dans la durĂ©e ce dĂ©marrage et ce lancement d’activitĂ©. Non, il n’y a pas un secteur oĂč j’ai envie de pousser tout le monde. LĂ  oĂč j’ai envie de pousser tout le monde, c’est Ă  la maturitĂ© entrepreneuriale et la maturitĂ© de soi. C’est-Ă -dire le fait de rĂ©flĂ©chir sur soi pour choisir le bon projet.

Je vous ai listé cinq conseils clés pour justement cheminer dans cette réflexion-là et vraiment à aboutir à la vraie bonne idée pour vous.

Antonella (01:03:22)

Mais avant de vous donner ces cinq conseils, j’avais envie de vous conseiller tout de suite, dĂšs maintenant, dĂšs la fin de ce live, de prendre un calepin, de le glisser dans votre poche et de noter tout au long de votre journĂ©e toutes les frustrations que vous allez rencontrer dans votre vie personnelle, dans votre vie professionnelle.

Et puis, les frustrations, les problĂšmes que vos amis vont exprimer, votre famille va exprimer ; « LĂ , j’Ă©tais par exemple en train de faire les courses. J’Ă©tais Ă©nervĂ© parce que ceci, cela. » ; on note ces problĂšmes-lĂ . Parce que quand il y a un problĂšme, c’est gĂ©nial. Ça veut dire qu’il y a quelque chose Ă  rĂ©soudre et donc il y a une opportunitĂ© de business derriĂšre.

Vous allez lister peut-ĂȘtre aujourd’hui trois problĂšmes par jour. Trois problĂšmes par jour, en un petit mois, vous allez avoir 90 idĂ©es potentielles de problĂšmes qui sont Ă  rĂ©soudre et sur lequel on pourrait dĂ©marrer une activitĂ©. C’est Ă©norme. C’est une des mĂ©thodes qu’on recommande et qui permet de gĂ©nĂ©rer de l’idĂ©e. Et ensuite des idĂ©es sur lesquelles on est chaud, nous. On se sent concernĂ©, parce qu’on est impliquĂ©.

Antonella (01:04:22)

Soit parce que c’est nous qui avons rencontrĂ© le problĂšme, soit parce que nos proches ont rencontrĂ© ce problĂšme et qu’on veut vraiment leur permettre d’avoir une vie meilleure et de ne plus avoir ce problĂšme-lĂ . Ça, c’est vraiment une des bonnes mĂ©thodes qu’on utilise trĂšs souvent en complĂ©ment de la validation qu’on va pouvoir avoir aprĂšs.

Ce qui fait que vous allez réussir : 5 conseils clés

Antonella (01:04:39)

Je vais dĂ©rouler finalement les cinq conseils clĂ©s qu’on peut vous donner pour dĂ©finir ce bon projet. En complĂ©ment de ce calepin, ce que vous allez noter, ce sont des problĂšmes. Mais pour identifier si ce problĂšme que vous ĂȘtes en train de noter, c’est un problĂšme sur lequel vous allez pouvoir vraiment dĂ©marrer un business, lancer une activitĂ© ou crĂ©er une entreprise. Il faut essayer de voir…

C’Ă©tait mon point 2, c’est dommage. C’est pas grave, j’avance sur le point 2. Il faut essayer de voir si on est sur un problĂšme qu’on appelle DUR. Un problĂšme DUR, c’est un acronyme pour s’en souvenir. C’est un problĂšme qui est vraiment douloureux pour la cible clientĂšle, vraiment qui provoque de la vraie peine. On a vraiment conscience du problĂšme. Un problĂšme qui est si possible plus urgent. C’est-Ă -dire qu’il faudrait vraiment le rĂ©soudre. Ce n’est pas un problĂšme oĂč on peut se dire-

Patrick (01:05:25)

Un jour on devrait…

Antonella (01:05:28)

Et un problĂšme qui est rĂ©current. Plus il y a de rĂ©currence, plus ça va ĂȘtre facile de dĂ©marrer une activitĂ© professionnelle entrepreneuriale lĂ -dessus. Quand on a ces idĂ©es, on se censure pas, on les note toutes. AprĂšs, on va les repasser au filtre, au tamis de est-ce que c’est un problĂšme DUR ? Est-ce qu’on ne peut pas avoir un problĂšme DUR derriĂšre ce problĂšme-lĂ  ? Ça, c’est une bonne mĂ©thodologie.

Antonella (01:05:49)

Dans les conseils clĂ© que j’avais notĂ©s, le premier conseil clĂ©, quand mĂȘme, c’Ă©tait de dire oui, vous voulez rĂ©ussir, mais c’est quoi la rĂ©ussite ? Et la rĂ©ussite de Josselin n’est pas la rĂ©ussite de Marie, n’est pas la rĂ©ussite de Vanessa, n’est pas la rĂ©ussite d’Ali.

Se dire : qu’est-ce que vous voulez pour votre vie professionnelle entrepreneuriale ? Et c’est vrai que si on ne prend pas ce temps de maturation, on n’arrivera pas Ă  formuler un projet qui va vraiment coller avec vos ambitions. Et quand je parle d’ambition, je ne parle pas forcĂ©ment d’argent.

C’est-Ă -dire qu’une ambition, ça peut dire « Je veux que mon activitĂ©… », comme 85 % de nos clients, « …me permette de gĂ©nĂ©rer un revenu de remplacement au moins aussi confortable ou 30 % de plus que ce que j’ai actuellement. » Un bon 80 % de nos clients sont dans cet objectif-lĂ  de rĂ©munĂ©ration.

Mais un objectif, une ambition, ça peut ĂȘtre aussi une ambition de style de vie. « Je veux arrĂȘter d’ĂȘtre stressĂ©. Je veux pouvoir dĂ©mĂ©nager et vivre dans un autre endroit. Parce que je veux quitter Paris et je veux aller vivre ailleurs.

Antonella (01:06:48)

» Comme on a vu cette explosion suite au COVID.

Patrick (01:06:51)

« Je veux travailler depuis chez moi. » Par exemple.

Antonella (01:06:53)

« Je veux travailler depuis chez moi. » On a deux dossiers. Je ne sais pas si tu peux les partager rapidement, Vanessa. On a un dossier sur quitter Paris, le mode d’emploi. On a un dossier sur vivre Ă  la campagne, trouver des idĂ©es lĂ -dessus. C’est des sujets. C’est vraiment important. Si on n’a pas rĂ©flĂ©chi Ă  ce que c’est la rĂ©ussite pour nous, la vie qu’on veut se dessiner, on ne peut pas s’en sortir.

On a Ă©galement lĂ -dessus travailler pour vous en adaptant une mĂ©thodologie amĂ©ricaine qui s’appelle le « Coaching Nouvelle Vie » et qui va vous permettre vraiment de redĂ©ssiner votre vie au sens large. Parce que si on vous accompagne que sur le projet entrepreneurial, on va vers l’Ă©chec. On le sait pas. Moi, je le sais. Ça va bientĂŽt faire 20 ans et pas mal de cheveux blancs que je me fais pour certains entrepreneurs.

Si on saute la case de l’alignement entre le projet et la personne, entre la maturation de « C’est quoi rĂ©ussir pour moi. » et le fait d’accoucher de la bonne idĂ©e, on va lancer un projet, le projet est peut-ĂȘtre viable, il est peut-ĂȘtre sur un secteur porteur, il va peut-ĂȘtre vous permettre de vivre, mais Ă  la fin, vous serez frustrĂ©.

Antonella (01:07:49)

C’est pas le truc qui va vous permettre de vivre la vie dont vous avez vraiment envie. Il faut vraiment rĂ©flĂ©chir Ă  cette notion de rĂ©ussite avant. Le guide « Coaching Nouvelle Vie » aussi est tout Ă  fait indiquĂ©.

Patrick (01:08:03)

Un bon projet, c’est rarement une opportunitĂ© d’affaires ; en disant « Ouh lĂ  lĂ , lĂ , il y a de l’argent Ă  se faire, ça a l’air vraiment bien, il y a plein de gens qui marchent ». Parce qu’effectivement, il faut que ça fasse du sens pour soi ; ni nĂ©cessairement d’ailleurs, paradoxalement, une passion.

Parce qu’on peut avoir par exemple une passion, mais que la rĂ©alisation de cette passion, par exemple, elle va demander un capital important de dĂ©part qu’on n’a pas ou un mode de vie, par exemple, qui n’est pas rĂ©aliste.

Par exemple, on avait une femme qui voulait monter une boulangerie bio avec trois enfants en bas Ăąge. Par exemple, ce n’est pas rĂ©aliste, dans la mesure oĂč c’est des mĂ©tiers qui demandent une prĂ©sence sur place qui est extrĂȘmement forte. Ce n’Ă©tait pas rĂ©aliste, mĂȘme si c’est un beau projet. Il faut toujours croiser avec des critĂšres personnels et bien dĂ©crypter qu’est-ce que rĂ©ussir pour soi.

Antonella (01:08:47)

Et aprĂšs, justement, si je prends l’exemple de la boulangerie, on a Sylvain qui lui, a vraiment alignĂ© son projet de boulangerie avec sa notion de rĂ©ussite. Sa notion de rĂ©ussite Ă©tait d’arrĂȘter d’ĂȘtre cramĂ© dans une vie professionnelle avec un 8h00-20h00 qui l’Ă©puisait. Et il a lancĂ© aussi une boulangerie bio, mais avec un mode de commercialisation diffĂ©rent.

C’est-Ă -dire que la boulangerie n’est ouverte que de 16h00 ou 17h00 Ă  19h00 le soir. Ce qui fait que lui, il fabrique le pain. Il est artisan boulanger ; il a fait une reconversion totale ; mais le pain non pas en pleine nuit. Il peut accompagner ses enfants Ă  l’Ă©cole le matin, il n’y a pas de problĂšme. Et tout ça, ça roule. Et du coup, il a pu construire un projet qui fonctionnera. C’est un bel exemple.

Antonella (01:09:30)

On a parlĂ© du guide « Coaching Nouvelle Vie ». J’arrive Ă  la fin, je n’en peux plus. Je suis dĂ©solĂ©e. Mais je pense Ă©galement Ă  notre kit, le coffret « RĂ©vĂ©lations d’Entrepreneur ». Parce que je pense que c’est quelque chose aussi qui peut aider beaucoup de personnes qui nous Ă©coutent Ă  rĂ©flĂ©chir. Parce que souvent, quand on est en train de chercher ce projet, cette bonne idĂ©e, on se dit « Il y a une bonne idĂ©e, il faut que je la trouve. »

DĂ©jĂ , on a un peu dĂ©mystifiĂ© tout ça. Mais mĂȘme quand on a trouvĂ© l’idĂ©e… Parfois mĂȘme ; je pense Ă  toi Sophie ; tu as pleurĂ© quand tu as trouvĂ© l’idĂ©e. Parce que j’ai senti vraiment que ça vibrait au fond de toi. C’Ă©tait le bon projet pour toi. 

Et puis aprĂšs, il y a les vieux dĂ©mons qui repartent. Ces vieux dĂ©mons te disent « Oui, mais est-ce que ça va suffisamment marcher ? Est-ce que je vais ĂȘtre en capacitĂ© ? Et finalement, est-ce que vraiment ça va valoir le coĂ»t ? Parce qu’il y va y avoir des investissements, que je n’ai pas bien chiffrĂ©s d’ailleurs. Mais on pourra les chiffrer correctement dans le cadre de l’Ă©tude de marchĂ©.

Antonella (01:10:29)

Et puis finalement, est-ce que vraiment je veux entreprendre ? » Parce que le nerf de la guerre, c’est bien sĂ»r trouver le bon projet d’entreprise, c’est important, mais si avant, on n’a pas solidifiĂ© son projet d’entreprendre, son envie d’entreprendre, on va avancer, puis reculer, avancer, puis reculer. Et au final, on va perdre pas mal de temps.

Ce n’est pas grave si on a une situation confortable, qu’on a un emploi, qu’on est au chĂŽmage et que de toute façon, mĂȘme si la fin du chĂŽmage arrive, on a un couple qui nous permet de vivre mĂȘme sans indemnitĂ©s.

Mais si on est dans une autre situation, on ne va pas pouvoir comme ça tergiverser trois, quatre ou six mois. Parce qu’aprĂšs, c’est du temps qu’on aura plus. On aura plus le chĂŽmage pour lancer confortablement son idĂ©e ou on aura moins de temps de chĂŽmage. Et ça, ça va vraiment pĂ©naliser le projet en devenir.

Antonella (01:11:17)

LĂ -dessus, je pense Ă  notre coffret « RĂ©vĂ©lations d’Entrepreneur », qui est vraiment lĂ  pour vous aider Ă  rĂ©flĂ©chir et Ă  vous dire « Est-ce que vraiment je veux entreprendre ou pas ? » Et aprĂšs, on va parler du bon projet d’entreprise pour soi et on va vous aider Ă  le trouver. J’ai raccrochĂ© beaucoup d’autres sujets.

Patrick (01:11:37)

Ça fait 1h11 qu’on est en live. On avait dit on va essayer de tenir une petite heure.

Antonella (01:11:45)

Il nous reste un conseil. On va essayer de synthĂ©tiser. Vous l’avez compris trĂšs bien, je le pense : il faut aligner votre projet avec qui vous ĂȘtes, vos centres d’intĂ©rĂȘt, vos ambitions, vos motivations, vos contraintes. Ça ressemble Ă  une longue liste, mais la liste n’est mĂȘme pas complĂšte.

Pour que ça marche, il faut que ce projet soit alignĂ© avec beaucoup de paramĂštres pour vous permettre de vous Ă©panouir. On a bossĂ© pour vous lĂ -dessus. On a rĂ©uni, dans un programme qui s’appelle « MONREVE », l’intĂ©gralitĂ© des critĂšres Ă  rĂ©unir pour vous permettre d’accoucher du bon projet pour vous. Je vous invite Ă  dĂ©couvrir la vidĂ©o d’explication de la mĂ©thodologie de mon rĂȘve.

C’est gratuit pour comprendre la mĂ©thodologie et voir vraiment tous les critĂšres que vous devez aligner ensemble. Et si vous dĂ©cidez de nous rejoindre, on sera lĂ  avec plaisir pour vous aider Ă  assembler toutes ces piĂšces du puzzle et vous faire vraiment partir sur les bons rails avec le bon projet.

Antonella (01:12:39)

Et puis qu’est-ce qu’on peut dire de plus ? Pour vous permettre de rĂ©ussir, vous l’avez compris, il faut prĂ©parer votre projet. Mais aussi, il faut bien vous prĂ©parez vous. C’est-Ă -dire que vous avez quand mĂȘme un switch Ă  faire si vous ĂȘtes, comme la plupart des entrepreneurs qu’on accompagne, soit un ancien salariĂ©, soit encore un salariĂ©, soit un fonctionnaire encore en poste ou un ancien fonctionnaire qui a donnĂ© sa dem’ et qui est en train de se lancer. Il y a quand mĂȘme une mutation Ă  faire.

La vie d’entrepreneur, ce n’est pas la mĂȘme vie qu’on avait en tant que salariĂ©, ce n’est pas la mĂȘme vie qu’on avait en tant que fonctionnaire. Il y a Ă  la fois un niveau de compĂ©tence qui est diffĂ©rent. C’est-Ă -dire que l’entrepreneuriat demande Ă  maĂźtriser plus de sujets, Ă  avoir une bien meilleure transversalitĂ©. Ça veut dire qu’il faut maĂźtriser quand mĂȘme plus que les B.A.BA de l’Ă©tude de marchĂ©, du marketing, du commerce et du prĂ©visionnel, de la gestion.

Ça ne veut pas dire qu’on a besoin de se transformer en expert-comptable, ça ne veut pas de dire qu’on a besoin de se transformer en webmarketeur, mais on a besoin de monter en compĂ©tences sur tous ces sujets-lĂ .

Antonella (01:13:33)

Ce sont des compétences dures. Là-dessus, on vous accompagne également.

Patrick (01:13:45)

Il y a que pour moi que ça a coupé ?

Vanessa (01:13:46)

Non. Je croyais que c’Ă©tait coupĂ©, mais non. On a perdu Antonella.

Patrick (01:13:51)

C’est le rhume de cerveau qui l’a achevĂ©e.

Vanessa (01:13:55)

Oui, c’est ça.

Patrick (01:13:55)

Et ce qu’Antonella a voulu dire, il y a Ă©galement les compĂ©tences molles, par rapport aux compĂ©tences dures, c’est les compĂ©tences de comportementale, de posture, d’attitude.

Par exemple, on travaille beaucoup lĂ -dessus, sur la question de dire « Mon rapport Ă  l’argent ». Parce que l’air de rien, ça renvoie Ă  plein de questions par rapport Ă  l’argent. 

Ça renvoie Ă  la question par exemple d’ĂȘtre en demande. On se dit, pour beaucoup de gens en France ; en plus, on n’a pas une culture commerciale ou de l’acte de vente en France, donc c’est toujours assez inhibant ; de dire « Moi, je ne vois pas aller vendre des choses. » Donc il y a Ă  rĂ©flĂ©chir sur cette question de son rapport aux autres. Il y a tous ces aspects-lĂ  qui sont importants pour prĂ©parer ce qu’on appelle la posture entrepreneuriale.

Patrick (01:14:30)

On a récupéré Antonella.

Antonella (01:14:33)

C’est bon. Je pense que tu as expliquĂ© tout ce que je voulais expliquer.

Patrick (01:14:37)

Je suis passé aux compétences molles, comme on dit. En anglais, ça fait mieux : soft skills.

Antonella (01:14:43)

Oui, c’est plus vendeur.

Patrick (01:14:47)

On essaie toujours de limiter le franglais au maximum.

Antonella (01:14:49)

Ouais mais c’est pas toujours Ă©vident. Notre confĂ©rence « Les six Ă©tapes clĂ©s pour entreprendre en sĂ©curitĂ© », je vous invite Ă  la regarder. On a citĂ© beaucoup de ressources. Il faut savoir que 90 % des ressources qu’on vous a citĂ©s sont entiĂšrement gratuites sur notre site. La confĂ©rence « Les six Ă©tapes clĂ©s pour entreprendre en sĂ©curitĂ© », elle en fait partie. Elle est conjointe et elle est livrĂ©e Ă©galement avec d’autres audio ou des podcasts justement sur soft skills, qui sont des compĂ©tences fondamentales.

Je vous invite Ă  la regarder. Ça va vous permettre d’ĂȘtre au clair sur tous les chantiers que vous devez mener pour vraiment rĂ©ussir votre mutation. Que ce soit de salariĂ©, fonctionnaire ou demandeur d’emploi, Ă  entrepreneur, ou parfois mĂȘme d’entrepreneur qui a dĂ©jĂ  entrepris et qui n’a pas rĂ©ussi, et qui, cette fois-ci, veut vraiment se mettre en posture de rĂ©ussir.

Antonella (01:15:39)

Je ne sais pas si tu peux donner le lien Ă©galement, Vanessa. Il faut savoir que tous les liens qu’on a donnĂ© pendant cette vidĂ©o Ă  l’Ă©cran, on les retrouve Ă©galement en dessous dans le descriptif. En tout cas sur le rĂ©seau social YouTube, tous les liens vont ĂȘtre marquĂ©s en dessous.

Ensuite, qu’est-ce qu’il faut dire de plus ? Il faut s’organiser pour rĂ©ussir son dĂ©collage. Ça, ça fait partie de la derniĂšre strate. Une fois qu’on s’est mis Ă  prĂ©parer son projet et qu’on s’est prĂ©parĂ©, on va prĂ©parer son lancement. Parce que finalement, un projet qui rĂ©ussit, c’est un bon projet, un projet alignĂ© avec soi et surtout une mĂ©thode de lancement qui fait qu’on ne va pas attendre le client ou le prospect pendant six mois, mais qu’on va rapidement amorcer.

Patrick (01:16:19)

Il y a quelque chose qui me vient Ă  l’esprit, c’est de dire que finalement, dans cette Ă©tape, si vous en ĂȘtes Ă  rĂ©flĂ©chir de vers quoi entreprendre et quoi faire, il faut passer de l’incertitude aux difficultĂ©s. C’est-Ă -dire qu’en gĂ©nĂ©ral, on est souvent inhibĂ©, parce qu’on se dit « Mais est-ce qu’on peut faire ça ? Comment je vais faire et comment… ? »

Ces incertitudes existent toujours, mais en revanche, il faut les transformer en difficultĂ©s. C’est-Ă -dire d’avoir bien identifiĂ© les problĂšmes et les façons de les rĂ©gler. Et aprĂšs, on s’y frotte, on le rĂšgle. Donc vous trouverez beaucoup de ressources sur notre site pour expliciter. On peut vous citer notamment la confĂ©rence sur les six Ă©tapes, toutes les choses qu’il va falloir faire, pour avoir les faits, et quand on a la liste et qu’on voit bien exactement ce qu’il va falloir faire, dĂ©jĂ , c’est plus une incertitude.

AprĂšs, je dĂ©cide de le faire, je dĂ©cide de ne pas le faire. Je le fais tout seul, je me fais accompagner ou pas, etc. Mais on a identifiĂ© les Ă©cueils. Nous, ce qu’on veut, c’est faire rĂ©ussir les gens en les accompagnant, mais aussi Ă  ceux qui voudront faire tout seuls d’Ă©viter les Ă©cueils principaux, les piĂšges dans lesquels il est facile de tomber si on ne les a pas repĂ©rĂ©s.

Antonella (01:17:22)

Tout Ă  fait. On est arrivĂ© au bout, enfin. Je suis dĂ©solĂ©e d’avoir autant dĂ©bordĂ©. Tout Ă  l’heure, quand on Ă©tait Ă  une demi-heure du live, je me suis dit « C’est gĂ©nial, on va finir Ă  45 minutes. » Je ne sais pas ce qui s’est passĂ© entre temps, mais on a beaucoup durĂ©.

Patrick (01:17:35)

C’est la passion du sujet.

Antonella (01:17:36)

La passion du sujet, la passion qui nous anime au quotidien pour vous accompagner, vous les entrepreneurs. Comme je le disais, tous les liens sont dans le descriptif. Si vous voulez le diaporama, vous allez sur le lien pour l’inscription au prochain live. Vous pourrez comme ça rĂ©cupĂ©rer le diaporama que vous venez de voir prĂ©sentement.

N’hĂ©sitez pas Ă  nous mettre un pouce si vous ĂȘtes allĂ© au bout de cette vidĂ©o. Si vous avez appris quelque chose, si ça vous a plu, si vous en voulez encore, si vous voulez qu’on vous parle de votre projet, si vous voulez un Ă©clairage particulier par rapport Ă  l’idĂ©e que vous avez, vous nous mettez un commentaire sous cette vidĂ©o.

Et puis vous n’oubliez pas de vous abonner Ă  la chaĂźne pour ĂȘtre notifiĂ© pour les nouvelles vidĂ©os qui vont sortir et les capsules vidĂ©o qu’on fera sur mesure pour vous.

Et puis bien Ă©videmment, pour tous ceux qui le souhaitent, on vous retrouve Ă©galement sur notre page dĂ©diĂ©e Ă  la formation « CrĂ©ation d’entreprise », oĂč vous pourrez dĂ©couvrir nos programmes d’accompagnement et commencer Ă  entrer en discussion, voir si on peut vous accompagner ou si ce n’est pas notre ressort.

Antonella (01:18:28)

Je crois que j’ai fait le tour. Patrick, est-ce que tu as un mot de la fin ?

Antonella (01:18:32)

C’est tout bon ? Je n’ai pas entendu ta rĂ©ponse, Patrick.

Patrick (01:18:37)

J’ai hochĂ© de la tĂȘte.

Antonella (01:18:40)

J’Ă©tais sur l’Ă©cran de partage. Du coup, je t’ai pas vu. OK.

Patrick (01:18:47)

Entreprendre, c’est quand mĂȘme la meilleure façon de se crĂ©er une vie sur-mesure. Ça, c’est vraiment quelque chose qui est possible que dans cette situation-lĂ . Et on a rĂ©pondu Ă  la question qui se pose en gĂ©nĂ©ral, c’est les secteurs porteurs, mais vous avez vu que c’est essentiellement finalement des thĂ©matiques porteuses.

Puisque ce n’est jamais un secteur avec un mĂ©tier prĂ©dĂ©fini, mais c’est aujourd’hui au croisement de plusieurs choses. Ce sont des thĂ©matiques que l’on mixe et surtout que l’on mixe avec ses propres centres d’intĂ©rĂȘts, envies, compĂ©tences. C’est ça qui est le plus important et il faut vraiment penser Ă  partir de vous.

Et bien sûr, aprÚs, nous, on est là aussi pour vous aider à vérifier que votre projet est réaliste. Mais il faut déjà partir de votre désir, de votre envie à vous avant de partir de ce qui est réaliste et ensuite de chercher quelque chose qui vous ferait plaisir.

Antonella (01:19:32)

OK. C’Ă©tait le mot de la fin. Merci Ă  tous les deux et puis Ă  tous les pouces qui vont arriver. Et puis Ă  trĂšs bientĂŽt.

Vanessa (01:19:39)

À bientît.

Patrick (01:19:41)

À bientît. Au revoir

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Secteurs porteurs : idée de business

Un commentaire sur « Secteurs porteurs : idée de business »

  1. Sympa super article vraiment, merci pour cette belle dĂ©couverte 😀 hĂ©sites pas Ă  venir faire un tour sur mon site Mood-blog.fr et Ă  t’abonner si ça te plaĂźt 😉

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